100 km de Millau 2014 - 27 septembre

Bonjour à tous, 

Millau/ Belle aventure et belles rencontres...05h20 pour ma première participation 18.8 km/h de moyenne et 1200km dans les jambes seulement. Quelques pré-crampes au retour sur le parcours mais aujourd'hui à peines quelques douleurs résiduelles...

Appréhension dans les descentes avec une trott modifiée 2 jours avant et un board très flex dont je n'étais pas sûr...D'ailleurs, la platine de dessous s'est déssoudée sur l'avant et par chance pas d'accrochage majeur avec le bitûme...

Pas d'autres excuses; les montées m'ont bien calmé et c'est un travail spécifique auquel je vais m'employer pour l'année prochaine...Et en plus on sera deux frères...Attention au travail d'équipe!!!

Podo,la fusée, m'a relégué à environ 45min...et les autres, plus accessibles à 25 min environ ...Ne connaissant pas bien le relief et mes performances sur cette distance, j'ai préféré assurer un tempo très correct avec notre ami Belge et Patrick, moins rapide car je n'aurai pas pu suivre Podo, sans exploser au pied du Viaduc de Millau...

Merci à Jean Chris et son épouse pour leur accueil et soutien logistique ainsi que leur gentillesse...
Peu de temps partagé avec les autres mais j'espère les retrouver sur d'autres occasions...

RDV l'année prochaine avec le frérot... 
Podo, promis,on sera plus affûté afin de ne plus te laisser seul devant... Je n'aime pas voir les sportifs errer dans la sollitude...

Patrick

Un très grand merci à JC B. pour l'organisation.
Ce qui nous permet de participer à cette très belle aventure des 100 kms dans un cadre magnifique.
Super journée, sous un beau soleil sans le moindre nuage.
Dés le début, je pars avec Claudio et Johan pour former le "2ème" groupe de trotteurs.
Un 42 kms, ni trop rapide, ni trop lent, afin de bien profiter.
La 2ème boucle, avec ses bonnes montées et ses bonnes descentes, et ce viaduc superbe sur fond de ciel bleu.
Bravo à tous les participants, félicitations à "Podo" pour son chrono. 6h50 pour moi.
Ambiance très sympa.
Vivement l'an prochain.
Jean-Luc

L'année prochaine,plus de Ouigo Montpellier pour cet évènement,avec le car(Montpellier-Millau),l'auberge de jeunesse,les repas,ça revient financièrement au même.

Pour ne payer qu'un bagage supplémentaire(la trotte),j'ai fais l'impasse sur la nourriture,et les vêtements de pluie(pantalon kway et cape de pluie).

Alors je suis arrivé à Montpellier,jeudi vers 16 h,chaud et ensoleillé.L'AJ est à 10 minutes de la gare,en traversant la place de la comédie.
Je traine en trotte dans Montpellier,avec des pistes cyclables sur le trottoir(bof).Je passe dans un parc,sous l'arc de triomphe,bref je zone.

Le lendemain matin à 10h,j'embarque dans l'autocar,à peut près devant la gare,je le trouve après avoir demandé à 3 personnes.

A midi je suis à Millau,je monte voir au parc,où les exposants(commerçant)s'installent et déjeunent,ils ouvriront à 14 h.
Pendant ce temps,je fais le centre historique à trotte,j'aime particulièrement traverser le marcher à 2 à l'heure.Après quelques ruelles,je retourne au parc.
Il n'est que 13h30,je comate sur un banc.

Enfin,Thierry arrive,puis JC,on installe le matos(Kickbike,Kotska,je ne sais plus le nom)il manque la Lama.
Chorizo,saucisse séche(ficelle) et un petit pain noix constitueront mon repas.

Repas à Cornus,puis nuit au nouveau gîte avec chat d'extérieur,qui s'est fait caressé par tout le monde,même par Claudio qui n'aime pas les griffouilles  

Sinon,pour la course,pardon la randonnée sportive,c'est un peu le cafouillage:on par bien devant,puis on attend la fanfare,non on doit tourner tout de suite à gauche,et puis on rebrousse chemin,et puis on tourne la prochaine à gauche.
J'ai senti un peu une mise à l'écart,comme à l'arrivé du marathon où les barrières
étaient fermées.

Mon plan du marathon:aucun arrêt ravitaux ni pipi,uniquement une mise à niveau de la gourde.J'ai marché juste une bosse,et une partie d'un faux plat que j'aime pas(en fait j'aime pas les faux plats ).Cette année,ce sera la convivialité avec modération,je ne ferme pas le marathon.Je torche le marathon en 2 h 34.

Après le ravitaillement aux stand du parc,j'attaque la deuxième partie 10 minutes plus tard.Comme d'habitude à partir du rond point,la monté sous le pont est faite à pieds.Les prémisses de crampes étant arrivées dés le marathon(25e km?).

Plus de test sur ma vitesse en descente(je reste sur mes 61,2 Km/h).Malgré des freins mal règlés,tout s'est bien passé.Le vent assez présent m'a permis de ne pas dépasser le 40 Km/h,en économisant mes patins de frein.
L'arrêt au ravitaux "marathon +1"n'est pas très sympa,"bonjour!"(une fois)"bonjour!" (deux fois),et puis merde,je prend mon verre de coca et je me barre,faut dire qu'ils n'avaient pas encore fini d'installer.

La dernière fois les premiers coureurs m'avaient dépasser avant la monté du pont,là je ne les verraient que dans la monté de Thierges.Alors de deux choses l'une,ou je suis plus rapide que la dernière fois,ou alors les coureurs sont moins rapides?En fait c'est moi !

Mon deuxième arrêt ravitaux prèférè ,se situe à la mairie de Saint Aff'.Panique générale lorsque le 3ème coureur arrache la bouteille de coca des mains d'une bénévole,bois un coup et la balance sur un spectateur pour qu'il l'attrape.S'il s'était arrêté pour boire un verre il aurait perdu 15 secondes .

Mes ravitaux préférés:l'arrivée du Marathon et du 100 kilomètres,Saint Affrique,et le sommet de la montée de Thiergues.Les bénévoles sont sympas et en plus il y a du yop(et dans des moments comme cela ça compte).

Suite à l'abominable cote du retour de Saint Affrique,je me démoralise sur le faux plat,je marche plus des 3/4.

24 ° C,pour cette course c'est beaucoup.

Je repense aux recommandations de JC:ne pas effrayer les coureurs.
Lorsque je les dépassent dans les descente(à vitesse réduite)j'ai envie de leur crier"n'ayer pas peur",ça me fais marrer!

Bon soutient de JC,qui évite les "t'es bientôt arrivé","plus que tant de Km""plus vite",bref bien.

Le 99ème Km,je ne l'ai pas vu au sol,du coup,je n'ai pas subis le dernier kilomètre démoralisant au possible.
Dernier ravitaux avant le repas au gîte.J'avais acheté du fromage blanc à Millau,car plus de Yop;une vieille bouteille de lait,du fromage blanc plus de l'eau et voila un yop de dépannage.

Je vous raconte plus tard mon retour Cornus-Montpellier pas un itinéraire concocté spécialement pour moi par JC(une aventure),puis le lendemain avec les innondations à Montpellier(une autre).

une parenthèse pour Gilles: tu me fais peur!

bon
Tres belle edition cette annee
Mode rando pour moi avec ma mibo express , elle roule bien mais elle roulera encore mieux l annee prochaine si j ai pas change d ici la:D
Je demarre avec ma cricri pour 3 km un petit bisou et je file
Je me retrouve avec johan et jean luc on papote on profite du paysage
A mi marathon Une fois la bosse en epingle passė je me retrouve Seul jusqu a millau , tranquille , je profite du paysage
J arrive a millau pas fatigue
Je decide de m arreter au ravito au pied de la montee du pont , mauvaise pioche je tombe sur le dragon faut que je l affronte pour avoir une biere ya rien a manger
Apres quelques minutes a parler trott avec un gars de l orga je repars
Plus trop d energie apres ce ravito rate Mais ca va
Je monte la cote continue un peu et je me dis qu il va faire trop chaud  et ca j aime pas 
Je decide d arreter, j en ai assez profitė
Je retrouve nichole en haut sous le pont 
Quelques photos , on papote et on rentre
70 km au compteur 

Grand merci a jc et isa et a tout le monde pour cette belle journee

Gilles 77 :2h34 au marathon et 8h32(sans temps compensé ).

Nombre de coureurs effrayés: zéro,sauf une petite gamine qui trainait et zizgzagait au milieu de la route.

Eau:1 litre au marathon,2,5 litres environ(je ne sais plus)aux 100;2 pipis(un au 42,195 Km l'autre au  100).

Rendez-vous  à 9h30 au passage à niveau pour ma 2^ième participation, je retrouve Claudio pour la 3^ième fois cette année (Inter club à Saint Brévin et championnats du Monde) et Fabricio pour la deuxième fois (participation à la Pierre le Bigaut 120 kms). Il y a des nouveaux. Juste avant la transition pour le départ Fabricio me réclame son porte bidon qu’il avait oublié après la Pierre le Bigaut, je fais un aller-retour  à la voiture sur un rythme assez soutenu en guise d’échauffement, à mon retour les participants avaient déjà commencé à rejoindre la ligne de départ, cette année nous étions devant la fanfare, nous nous étions malheureusement éparpillés, dommage !!!
9h50 le départ nous est donné, je suis derrière, j’ai enclenché la gopro, je passe en tête après 200 mètres, personne ne me suis, je passe à la vitesse supérieure et là la gopro se  détache du cintre, vite un demi-tour pour la récupérer, je repars pour la deuxième fois je redouble les premiers, toujours pas de réaction, alors je passe  à une  vitesse nettement supérieure, premier rond-point sécurisé par JC et Isabelle et maintenant direction Aguessac sur une portion de 4 voies  ou je slalome entre les cyclistes qui rejoignent leur zone  de départ, très beau paysage sous le soleil où la température commence à monter et la moyenne de mon compteur augmente aussi, 23 au 5^ième 24 au 10^ième km je double pas mal de cyclistes c’est très motivant, je me retourne : toujours pas de trott visibles derrière moi, passage dans la zone de départ des cyclistes, je slalome, on m’encourage, je file je kicke, le paysage défile, je reconnais le premier ravito aux Rosiers, je file je kicke je file je kicke, je reconnais la première difficulté, la côte de Peyreleau et maintenant la première descente. Je double un inconnu sur une trott qui était partis avant nous, personne ne le connait !!! invitons le l’année prochaine.  Km 25 1h d’effort, je m’arrête au ravito je remets 2 verres d’eau dans mon bidon car j’ai pas mal consommé,  il déborde mouille mon board et chaussures, les chaussures humides adhèrent moins sur le bitume, je glisse de temps en temps sur 1 km, maintenant le photographe de l’épreuve un peu surpris de mon arrivée, arme son appareil tant bien que mal pourtant je suis dans une montée! Km 35 toujours 25km/h, km 40 toujours même moyenne, je rentre dans Millau, je commence maintenant à slalomer prudemment entre les voitures, je suis les consignes de JC à la lettre si on veut que notre participation perdure. J’arrive rond-point de la fontaine je me trompe encore cette année, vite demi-tour direction le parc, je rentre dans le parc par le petit portail vert, mauvaise pioche, je me retrouve du mauvais côté, je passe la podocycle sur les barrières je saute par-dessus et maintenant direction vers  l’arrivée du marathon ou je fais demi-tour sur la rampe, petite pose pour remettre la gopro en route, écran irisé pas bon signe tant pis, je regarde le compteur 24.6 km/h , 1h 42 je repars pour le 100kms, j’attaque la côte du viaduc que j’avais trouvé  impressionnante l’année dernière
 

LA SUITE DANS LA SEMAINE

Dimanche 28 septembre.

Je passe un petit coup de balais,mais pas plus car c'est beaucoup plus grand que le gîte de l'année dernière.J'avais dis à JCB que je décollerais à 10 h,il est 11 h.
Dernières caresses d'adieu au chat,et je passe dire au revoir à la famille Borg.

Je taxe un peu de sirop de grenadine pour ma gourde.J'ai fais préalablement de la récup': les 2 bouteilles vides de Powerade de Claudio,la demi-bouteille de jus de grenade bio de Podo,ça me fais 2 X 0.5 litre de boisson isotonique.

Un dernier briefing sur la route et me voilà partie.Je guette au départ et à chaque virage que le matou ne me suive pas.

Coté météo,il y avait des risques de pluie(elles attendront demain!)et du vent.
J'ai bien eu du vent soufflant en rafales,puis aussi du soleil.

Jusque au carrefour(4 Km)tout va bien,puis un faux plat avec vent en pleine face...marche forcée.
Avec le vent,j'ai même l'impression d'être essoufflé.
Je me dis que si je commence maintenant à marcher,je vais mettre 14 h pour faire ces 85 Km qui me sépare de Montpellier.Je m'astreind à boire toutes les 10 minutes,et à m'arrêter fréquemment,genre toutes les heures(7 à 12 minutes).

JCB,m'a dit qu'il passerait voir dans 1 heure,pour s'assurer que j'étais sur la bonne route
Je l'attendais à moto,du coup,lorsque une voiture blanche s'arrête devant moi,je me demande:"qu'est-ce qu'il veux?".
Il me recroisera dans l'après-midi,mais en moto,là je l'attendais en voiture:"qu'est-ce qu'elle me veux la moto?".Bon en fait je devais être un peu :drunken:
Il me reste une 50 aine de kilomètres.
Le compteur,s'étant arrêté pendant 5 Km.

Quelques encouragements et je repart.Lorsque le vent faibli j'en profite pour "rekiquer",parfois j'ai l'impression d'être le coyote(de Bip-Bip et le coyote)car à chaque fois que je pose le pied sur la planche le vent se remet à souffler.Dans certains faux plats en descente,je dois me mettre dans une position aérodynamique pour profiter de ce bienfait de la nature.

Sur la route,je trouve une grosse ficelle de transporteur,super!
Elle me sert à attacher la housse que j'ai installé sur le guidon avec mon antivol à "ressort".

L'itinéraire Cornus-Montpellier m'a été concocté la veille par   
Mérite le sur-lignage vert de Michelin jusqu'à Montpeyroux,Aniane(?),en effet on traverse des terres désolées du Larzac,des chaos rocheux, des villages sympatiques,une superbe descente en lacets de 7/8 kilomètres,le pont du diable qui enjambe les gorges de l'Héraut,des vignes,un peu de forêt. 
Ce tracé pourrait faire l'objet d'une rando.

Quelques voitures sur le trajet,lorsque je dois prendre une courte portion de routes circulantes,mais pas de stress.

Tous ce que m'a décrit JCB est bien arrivé:Les cyclotouristes,le vent de face et de coté sur le plateau,la grande descente,puis la chaleur qui te tombe dessus une fois le Larzac quitté.je ne sais plus si il m'avait parlé de motos,mais sur ces lacets,c'est plutôt inévitable,en Lotus c'est pas mal non plus.Le revêtement de cette grande descente n'est pas parfait,mais à 40 Km/h maxi,je reste cool.

Où,je suis moins d'accord,c'est sur le "globalement en descente",certes on va du plateau du Larzac à la mer(+ ou -),mais mis à part la descente de la mort,ça ondule grave.
Et,je suis pas le seul.A chaque fois que je demandais le chemin,pour être sur(surtout pour une descente),on me disait:"ça monte"
Moi:"mais après ça descent!"
Eux:"ça monte plus que ça descent"
ou"après il y a un faux plat de 5 Km"

Bref:la trotte n'évite pas la marche(dans mon cas).Par contre,je suis toujours surpris de voir qu'au final,je parcours une distance importante(80/90/100 Km)en ayant pas mal galèré(en trotte,le synonyme est: marcher).Le compteur au final affichant de 10 à 11 Km/h.Je double la distance parcourue.

Je me suis offert une canette de coca en chemin,mais pas dans la boulangerie de cette l'aire d'autoroute,où je me suis contenté de demandé ma route,à 1.90 euros,je me suis rabattu sur le robinet à l'arrêt de car.Où,une adulte,qui m'a paru un peu simple d'esprit(espèce paysan ),qui après avoir regardée la trotte avec étonnement,m'a dit:"c'est une patinette?"et j'ai répondu:"exactement!",alors qu'on va en écrire des pages

J'ai fais une pause à Aniane,ou je me suis offert un Calipo cola http://gb.se/produkter/calippo-cola/
avant la monté et le faux plat de 5 Km.
Une dernière pause à la Boissière, 1.50 euro le coca:ET LA,J'ACHETE(référence à danse avec les stars,pour ceux qui ont un semblant de culture).

Le jour se termine,et je vais bientôt mettre le gilet jaune sur mon sac à dos et installer mes éclairages minimalistes de chez Décathlon,j'enfilerais aussi ma veste de survêtement,car la température s'est rafraichie.

De l'itinéraire papier à la pratique,je vais shunter les derniers(deux)villages,pour suivre Grabels,sur une route avec pas mal de voitures mais je gère le truc.L'ambiance de la descente vers Grabels me plais bien,mon éclairage faiblard me permet juste de distinguer le marquage central.

Arrivé à dans la dernière ville,je demande dans une pizzerria la route pour Montpellier et s'il reste beaucoup de kilomètres.On m'indique que c'est tout droit,et qu'il ne faut pas que je tourne à droite car c'est les quartiers nord,et que ça craint(Mousson).Il ajoute que ça monte :laught!:
La piste cyclable apparait,avec un revêtement de rêve,je laisse alors mes principes de coté(marcher dans les faux plats)et c'est dans un ravissement cuasi orgasmisque que je pénètre(je reste dans la métaphore)dans Montpellier.

Je suis les indications du centre historique,puis du Corum,en demandant de temps à autre.
J'arrive à l'auberge de jeunesse à 22 heure,soit 11 heures au total.
Mon compteur indique:7h30 donc 8h00(car il s'est arrêté 30 minutes environ);moyenne:10.9 Km/h;maxi:39.2 Km/h.

Je prend la carte d'entrée de ma chambre,mais 5 minutes plus tard,je redescend en disant au gars de la réception:"ça fait 5 minutes qu'on m'a dit le N° de ma chambre et j'ai déjà oublié "
"Tu prends de la drogue?""non!""Beh tu devrais!"  

Je m'offre 2 parts de pizza dans la rue qui monte,un euro la part.

J'ai eu de la chance,il n'a pas plu.

Gilles 77 a écrit:

J'ai eu de la chance,il n'a pas plu.

Oui, parce quand ce moment l'Hérault , c'est plutôt = Air & Eau    :boulet:

Lundi,en sortant du dortoir,j'entends un bruit d'eau sur ma gauche:tiens il y a aussi des douches là!

Non,en fait il pleut.Ce n'est pas quelques gouttes,qui vont venir me gâcher la journée

J'ai laissé,la housse et le kway enroulés au guidon de la trotte,et comme elle est resté dehors,ils sont donc mouillés.
Vers 10 h,je quitte l'auberge,en direction de la gare située à 10 minutes de là.Comme je suis en MUL(Ouigo oblige),j'ai fais l'impasse sur la cape de pluie.J'ai donc 2 options:protéger le sac à dos,ou protéger son propriétaire.Je choisi de protéger le sac,le tout tenu par la capuche sur ma tête.

Je laisse la trotte dans le patio de l'auberge.

Arrivé,sur la place de la comédie,il y a un complexe de magasins(le polygone,ça me rappelle quelqu'un d'ailleurs),dans le Go sport  j'achète deux barres de protéines,pour la récup'.Sur la place il y a aussi un Monop',qui comme tous les commerces du centre ville de Montpellier est cher.J'achète de quoi déjeuner et gouter.La pluie ne s'arrête pas de tombé.

Je redescend à l'auberge pour récupérer la trotte et aller à la gare.

Comme je n'est pas monté de porte-bagage(ça fait pas trop Millau)le sac de courses est accroché à une poignée du guidon,la house enroulée autour du guidon,et le kway sur le sac à dos.

En descendant,depuis la place de la comédie,jusqu'à la gare,je vois pleins d'autochtones prendre des photo de la rue avec leur téléphone,ça commence à se transformer en torrent.

Je m'installe,sur les sandales(siège/coussin de MUL)contre une colonne,et prend mon repas au sec,j'ai accroché mon kway à sécher.Il est 15 h,soit une heure avant l'embarquement.

Après mettre bien restauré,je me dirige vers le panneau des départs.Le quai n'est pas encore indiqué.
Je trouve un coin tranquille,où je peux m'étaler:la veste de survêt' et de kway,mis à étendu sur une barrière de chantier,mes chaussures de trail inclinés pour laisser ruisseler l'eau,et les semelles laisser à l'air libre.Pendant bien une demie-heure,je tord les poignets de mes vestes,je vide les chaussures,j'essuie la trotte avec du papier récupérer dans la poubelle,ça m'occupe.Une dame,me dit même,que j'ai raison(ça va s'en dire  )et elle fait la même chose.

Une annonce:"en raison des conditions climatiques,le trafic est interrompu dans les deux sens"
Tous le gens et moi en plus(qui suis aussi quelque part un gens)attendons un "miracle",car non seulement la situation,enfin les conditions climatiques ne s'arrange pas,mais se dégrade.
Un coup de tonnerre nous le confirme,j'en profite sadiquement pour effrayer la jeune fille à coté,en lui demandant si à coté du poteau métalique on ne risque pas d'être foudroyé.

Puis,une deuxième annonce:"Le trafic est interrompu dans les deux sens de circulation,les voies étant inondées des deux cotés,nous vous invitons(ah les célèbre invitations de la SNCF!)fortement à modifier la date de votre voyage".Là,on attend tous le Miracle.
Je vois les derniers arriver complètement trempés(en jean,l'horreur)voire grelotant.

Je décide de retourner à l'auberge de jeunesse,j'appelle pour réserver,mais ça déconne.
Je remet tout ce qui avait séché un petit peu.Je me félicite de ne pas avoir démonté la trotte.

Le Mac do,en bas de la rue à déjà 20 cm d'eau,ils ont installé des "cagettes"pour permettre aux clients de sortir.Je fais des pause à chaque fois qu'il y a un semblant de toit,sachant en définitive que je serais trempé.Je me dis,en déconnant, que cela pourrait empirer...et ça empire!

En tenue sportive,c'est moins désagréable de se prendre la pluie.

Les gouttiéres crachent de l'eau au niveau de leurs raccords,l'eau dévale les rues comme de petits cours d'eau,purée!

Je trempe mes chaussures entièrement dans l'eau.

Il reste de la place à l'auberge,ouf!Bienqu'il y ai aussi d'autres hotels pas cher à proximité.

L'intérieur du sac est resté sec.Je fais sécher le reste,comme tout le monde.

Une lègére accalmie le soir,avant un autre coup de tonnerre,me permet d'acheter mon diner au 8 à 8 juste à coté.Comme à l'AJ il y a un micro onde mais pas de fourchette,je mange mes spaguettis à la bolognaise avec deux couteaux en plastiques(en guise de baguettes)donné par le gars à la réception.

Le lendemain,malgré que l'alerte rouge devait encore durer,tout est rentré dans l'ordre.
J'ai pris le 2 ème train de la matinée(et dernier de la journée)pour Paris.
Ambiance de la gare:croix rouge ayant distribuer lunch box et couverture de survie,file d'attente pour le petit dej',personne en mailloté dans leur couverture de survie:lendemain de catastrophe!

Je trouverais,dans un sac poubelle,une revue tgv pour sécher mes pompes.Et j'aurais même une place assise.

Hiers soir au Jt de 20 H,j'ai appris qu'ils avaient encore été inondé:à Grabels dernière ville sur mon itinéraire de la veille.

Bref le 29 septembre 2014 à Montpellier,je pourrais dire:"j'y étais!"
C'est ma deuxième catastrophe de l'année,avec les monts d'Arée.
Je vais finir pas me poser des questions,surtout que sur la transland trotte,on était encore en alerte météo.

J’attaque la côte du viaduc, 4 kickes d’un côté, 4 kickes de l’autre, il commence à faire chaud sous le casque, la côte me semble beaucoup moins dure que l’année précédente, ma roue arrière de 28 pouces à une très bonne inertie. ‘ Le vent commence à souffler, j’arrive au rond-point, j’attaque la descente vers saint Georges de Luzençon  mais problème il y a deux véhicules devant moi, la route n’est pas encore fermée à la circulation,  la première se sauve rapidement devant moi, par contre la deuxième me freine dans ma lancée. Elle tourne sur la droite à un ravito et maintenant je peux attaquer la descente tambour battant. Le vent siffle dans le casque, comme si vous m’étiez la tête par la vitre de votre véhicule à 90km/h. Sensation que la roue avant  se dégonfle, vu la pointe de vitesse je me relève un peu, mais non, c’est le dossard qui siffle, je me rallonge sur la trott  pour arriver à saint Georges : pointe de vitesse à 76km/h.
 Km55 le vent toujours de face, Température très agréable : 26° J’attaque la longue côte de Tiergues, avant le virage en épingle à cheveux ? Jean Chris et Isa me rejoignent  et m’encouragent dans la première épingle avec caméscope au poing « le film sera pour l’hiver ». Le moteur chauffe et je consomme beaucoup d’eau.
 Km 65, je descends vers Saint Afrique, vent toujours défavorable, je tiens bien le guidon car il y a des déplacements d’air très dangereux. Je rentre dans Saint Afrique, gourde vide, JC arrive avec mon ravito juste  à temps, je repars pour le retour en passant par le marché qui se termine, cette année je prends la petite ruelle que je n’avais pas remarquée l’an passé. J’attaque la côte de Tiergues, toujours pas de Trott en vue, après 10’ de montée je croise Jan notre Belge, Fabricio plus loin et Kzéro. Maintenant descente de Tiergues  en mode prudence car je n’ai qu’un frein avant. A saint Rome je croise l’organisateur, il me demande si je suis sur le chemin du retour, oh oui, maintenant j’ai le vent très favorable, le compteur affiche souvent 29km/h, bon pour le moral. Je kicke comme une machine, je passe devant le radar qui affiche 26 km/h. En sortant de Saint Georges je croise le premier coureur à pied, un Breton aussi, il habite à 10km de la commune de mon enfance. Il ne reste plus qu’une  difficulté, la côte du viaduc, un peu dur mais je sens l’arrivée !
Km90 je croise d’autres coureurs, puis rond-point du viaduc je vois Claudio en mode  pause. Dernière descente et arrivée en 4 h 35 avec une amélioration de mon temps de 51 minutes par rapport à 2013.
En préparation j’ai participé à 2 cyclosportives de 80 kms : la Jean Cyril Robin le 6 septembre  et le 14 septembre : les Souffles d’Espoir Contre le Cancer à Saint Denoual (Côtes-d’Armor) avec la Présence de Bernard Hinault et Jeannie Longo. La première heure sur chaque épreuve était  très très soutenue pour finir en mode rando. J’ai fait à peu près la même chose à Millau

Un grand Merci à Jean Chris le motard et  Isabelle la caméraman
 

Pour finir super soirée à l’auberge


Et maintenant place à un  record de l’heure officiel sur une piste en Bretagne pour le 11 novembre !

:gwenadu:

Bravo Podo.