Afsluitdijk 2014

Bravo au Footbike Team 44 qui pour la première fois de l'histoire inscrit des français au palmarès de ce CLM mythique : 





résultats : 

http://www.autoped.nl/uitslagen/2014-Afsluitdijk.xls

A la vue des vitesses moyennes; il devait y avoir un vent défavorable : 23,61 km/h de moyenne pour le meilleur

Félicitations à Marie France et à Serge   

    

Super            

BRA-VO!! Heureusement que la section 44 de l'Afts est là pour montrer aux Bataves de quel bois on se chauffe (parce que nous dans le sud... on est plutôt à l'apéro   )
Bon allez, je retourne à mes cartons....

toutes les photos : 

https://plus.google.com/photos/+BerndSteenbergen/albums/6004082116188304785

 Bravo à Serge et Marie  ( d'ailleurs quelle est cette nouvelle monture Serge? )
 Ce qui est fabuleux dans toutes les organisations de ces pays "désespérément  plats" c'est le nid de 2*700 qu'ils ont et la grande diversité de trot' représentées, beaucoup de Kickbike, quelques Traczer en 2*700, pas mal de Bonder 2*700, des autoconstructions, du carbone, des 2*12, des "city" , des modifs ou chacun cherche sa vérité..et même une Exion !...Bref tout le monde participe   .. ( meme les anciens en déambulateur sur le trottoir   )

Le jour ou chacun de nous arrivera à fédérer pour en arriver là .. 

   Team  :gwenadu:    

Vite !!!!!
On veut un compte rendu de la mission !!!!
C'était comment ???????

Nous venons tout juste d'arriver avec 2468km dans les roues (de voiture). Désolé, mais il faudra attendre demain soir.
Bonne nuit les enfants, à demainnnnnnnnn.....

Ils l'ont fait :   
l'aller-retour pour la course : des vrais footbiker de l'iksa

encore un très grand bravo pour votre mobilisation

Mille bravo à tous les deux    

Amitiés

thierry

à vous deux.

Bravo à Marie et Serge      :gwenadu: Dimanche changement de Programme : de la Côte au Menu !!!

A la demande de Dexter un petit début de compte rendu, mais la suite demain car il est déjà tard.

Cette course nous attirait depuis longtemps car comme le dit Dr Dew, c'est une course mythique.
Lors des championnats du monde 2012 je crois, nous avions visité cette digue.de 32km. Le circuit emprunte une piste cyclable parallèle à la route et se prolonge sur le continent de 5km pour se terminer à l'entrée d'un camping qui est le camp de base. (Pragmatisme nordique oblige).
 La route orienté suivant les vents dominants dépressionnaire laisse présager une course rapide à l'instar de l'année 2012 (puisqu'il n'y avait pas d'édition 2013)avec des moyennes affolante pour ne pas dire ahurissante. Plus de 32km/h (sic) de moyenne pour le vainqueur Peter Groeneveld. Sauf que cette année c'est un vent de face d'est qui nous accueille. L'ordre de départ se fait toute les 30'' par catégories et dans l'ordre inverse du classement de l'année précédente. Les jeunes s'arrêtant au 14éme kilomètre. Les petits bleus que nous sommes partons en tête et donc en aveugles.  Marie ayant rapidement rattrapé les jeunes se retrouve seule avec toute la meute à ses trousses. N'ayant plus d'objectif visuel (ni compétiteurs ni horizon) elle s'impose un rythme gestuel de 10 kicks tout en relevant la tête le moins possible. (La suite demain)

Suite 1

A 13h30 le vent est déjà monté à 25km/h. Un cycliste qui la double lui sert temporairement de lièvre avant de disparaitre rapidement dans l'horizon sans fin. Puis c'est au tour de la vedette mondiale Rosanne Reijne de la doubler comme une fusée au 28éme kilomètre. Le vent s'intensifie encore mais Marie maintien son rythme. C'est ensuite la sœur de Rosanne, Maxime, qui fait parler sa puissance et double Marie au 33éme kilomètre. Les 5 derniers kilomètres se font sur le continent. C'est un petit enchainement de longs virages, petites cotes et divers revêtements: bitumes, brises vitesses, pavés...  Sur le dernier kilomètre le vent grimpe à plus de 30km/h de 3/4. Deux bourrasques éjectent Marie dans l'herbe mais sans qu'elle chute. La ligne d'arrivée est en vue, c'est le finish, Marie s'arrache et termine à près de 20km/h de moyenne. Au regard de la vitesse de Rosanne 22,52km/h et de l'entrainement de Marie (une sortie par mois !), c'est un excellent résultat qui la propulse à la première place de sa catégorie. (Suite à venir).

Lequel a été le plus dur,de la course,du trajet en voiture ou de  prononcer le nom de la ville?

les néerlendais vont déjà  bien assez vite comme ça,z'ont pas besoin du vent dans le dos en plus
 

Félicitations Marie et Serge. 

Merci pour ce compte rendu. 

         :gwenadu:

Merci à vous tous  pour vos remerciement, nous apprécions.
La suite après avoir mangé !

Suite 3

Je pars donc un peu dans l'inconnu car je ne connais pas le niveau de tous les compétiteurs de ma catégorie (vétérans), hormis Peter Groeneveld grandissime favori à qui la victoire toute catégorie ne peut échapper. Il y bien Hans Lamberink battu en Allemagne mais dans des conditions particulières (petit problème de casque au moment de prendre le départ du contre la monte donc très énervé... ). Quand à Mario Reijne, il est sous antibiotiques, vient de perdre 6kg et ne prendra donc pas le départ pour la deuxième place assurée. Il est cependant présent et nous motivera au même titre que tous ses poulains du High-Level Versekip.nl qu'il entraîne. Il y a donc potentiellement une place à prendre. Je pars donc en aveugle le premier des vétérans et me fixe Rosanne Reijne  (la fille de son entraîneur de père) comme objectif pour me motiver.  Elle est partie une minute plus tôt. Nous partons presque tous à froid, pas le temps de s'échauffer, le cardio grimpe illico à 90% de VMA. Il va falloir se calmer, car il est impossible de tenir un tel rythme près de 2h. Pourtant le compteur ne dépasse pas le 23km/h. Il y a du vent ! Rapidement je remonte sur les jeunes qui terminent leur course au 14èmè kilomètre. A chaque fois il me semble remonter Rosanne ou sa sœur Maxime, mais non, se sont des membre du même club vêtus de la même combinaison jaune et noir. Passé le 14ème kilomètre je double encore plus facilement d'autres jeunes (?). En fait ils ont eu la consigne par Mario de terminer le parcours adulte après leur course en guise d'entraînement/récupération (!!!).    Le vent semble forcir encore, les changements de kicks se rapproches de 20 je descend progressivement à 6. La deuxième écluse est en vue au kilomètre 24 L'approche se fait en montée progressive et semble interminable. J'aperçois du jaune et noir devant: enfin les sœurs Reijne. Tête baissée je me concentre sur la technique et respiration abdominale. Les minutes s'égrènent, l'écluse est à 300m. Quoi ? le pont est en train de tourner ? Un officiel attend les  compétiteurs au bord de l'écluse, il faut sprinter le chrono va être interrompu et s'arrêter deux mètres derrière sous peine d'un joli plongeon. Et oui, c'est la spécificité de cette course: les écluses peuvent s'ouvrir. Je me dis que c'est un avantage, je vais pouvoir récupérer un peu. Pas vraiment, le vent est froid dans l'inaction et je commence à trembler au bout de 5 minutes. Au bout de quelques minutes Hans Lambérink (parti 8' plus tard) suivi de Martin Bonder (le pompier fabriquant des trots alu 2 x 700 parti 5'30 plus tard) me rejoignent. Je ne serrai donc pas sur le podium ! Pour compléter le tout, ce ne sont pas les frangines Reijne que je viens de rattraper.  (La suite demain)

Suite 4 et fin

Après 5' d'attente dans le froid, un deuxième départ est donc donné toute les 15'' pour ceux qui se sont fait piégé par ce pont tournant. Je parts donc en troisième position, rattrape les deux féminines et me fait déposer par Hans qui part décrocher la seconde place. je me retourne, Martin Bonder est à 200m et il reste encore 10km. Martin va passer, c'est sûr... ne rien lâcher...ne pas avoir de regrets... Les derniers kilomètres sont effroyables, le vent à  encore forcit et impossible de dépasser les 19km/h, le compteur descend parfois à 17 !!!!
 Le dernier kilomètre est interminable...un dernier sprint...la délivrance...Martin est toujours à 200m.
L'arrivée est en face du camping qui héberge les compétiteurs, et la remise des prix aux café du bar. L'ambiance est bon enfant comme d'ordinaire et les erreurs d'annonces de classements  ni changerons rien (Notamment Marie annoncée deuxième au lieu de première).

En résumé: une course légendaire sur un parcours unique, de véritables exploits à admirer (entre autres les trots de 20 pouces: comment font-ils pour aller aussi vite avec ces tanks), des féminines qui progressent plus vite que les hommes (les écarts se ressèrent) et une ambiance familiale.
Vivement 2015 ?????

Un grand bravo Serge et Marie-France.