Voyage en Espagne.

Une anecdote oublié de cette journée.

J'ai suivi l'indication de direction d'un panneau marqué " camino del Cid", qui m'a écarté de l'itinéraire.Sachant que pour me tromper, je n'ai pas besoin de cela. 

Demain, c'est le 1er avril, mais j'ai un doute sur le courage des blagueurs à dévisser des panneaux indicateurs.L'idée me séduit, mais c'est plus certainement moi qui me suis trompé d'erreur  .

samedi 01 avril ( Jusqu'à Albarracin, par la route).

Le Petit-déjeuné est pris devant une épicerie de Checa, le long d'un cours d'eau.je me suis un peu chargé en nourriture.Donc  tout de suite, je commence à alléger le sac à dos.Et je vais continuer en route.
Il ne fait vraiment pas chaud.L'altitude y est bien sur pour quelque chose car l'itinéraire évolue entre 1350 et 1700 m avant de redescendre à 1150 m,aujourd'hui.Coté soleil,c'est un peu couvert en fin de matinée puis s'installe une belle éclaircie.
Je ne quitterais pas la softshell de la journée.

Topoguide :850 m de D +, indice de difficulté de 64 RDB , 5 h 40 , 60 Km , difficulté moyenne.
Au compteur : 61,36 Km ; 06 h 07 ; 10,02 Km/h ; 34,45 Km/h .

Bonne dénivelé , même si les rampes n'excèdent pas 5 %.Il y a deux cols .Puis arrivé à 35 Km, c'est de la descente jusqu'à la fin d'étape.

Début du week-end et début de congés = plus de circulation.C'est aussi plus touristique.

Après deux jours de bonnes descentes, les patins vbrake's sont encore nickels.La preuve est que je n'ai pas eu à régler la distance patin-jante.

Beaucoup de véhicules à l'entrée d'Albarracin.

Arrivée à l'albergue à 20 h 30.Super choix que cet hébergement.Le prix est de 21 euros en dortoir de 6 personnes, avec le petit déjeuner continental.Génialement situé en haut de la ville,les chambres, la salle à manger font office de belvédères.

Je me dépêche d'aller m'installer dans le dortoir, pour diner en ville.La chambre est ouverte, car un groupe de vététistes espagnol s'installent.Trois/quatre mecs qui viennent de faire les montanas vacas.Ils parlent bien français et on discute un peu.Puis ils partent diner en ville.je fermerais en quittant la chambre.
Sauf que , au moment de fermer la porte, la clé ne fonctionne pas.Par curiosité, j'essaie la clé sur la chambre juste à coté.Elle ouvre la porte!

Je déménage .J'emménage à coté.Puis je descend à la réception, pour expliquer que je me suis trompé de chambre, que je ne peux pas fermer la chambre, et qu'ils doivent monter fermer la chambre.Déjà qu'en français, entre le fait que la chambre était ouverte, que les occupants soient parti diner, que je n'ai pas réussi à refermer la serrure, que j'ai essayer la clé, qu'elle ouvrait la chambre d'à coté,que je me suis maintenant installé dans la bonne chambre à coté, ce n'était pas très clair.Alors en espagnol.
Compris ou non, il est monté et a fermé la porte.

ça y est ! Je peux aller manger.
Quoique!
Il pleut.Il fait froid, il y a du vent.Trois raisons pour ne pas manger dehors.
C'est samedi soir.C'est les vacances.C'est touristique.Trois raisons pour que toutes les tavernes, bars et restaurants soient pleins.

Je retourne manger dans la chambre, où je suis bien tranquille.

Les trois autres pensionnaires du dortoir, sont sympathiques: une passionnée d'escalade qui travaille dans la restauration à Albarracin, et un couple d'étudiants-chercheur, dont la fille fait une thèse dans l'université rattaché à mon école.

Demain, c'est la dernière étape.

Départ :

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Rivière de pierres, phénomène géologique.Pas très bien pris en photo pour rendre compte du phénomène :

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Sur place, ce coin pic-nic et barbecue, plusieurs autres constructions sur place :

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Après, c'est de la descente !

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Route avec très peu de circulation, avec l'odeur des pins :

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L'entrée à Albarracin :

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D + :

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Petite pause bronzage à Bronchales torse-nu , jambes du pantacourt remontées, 10 minutes maximum.

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Je vois un crapaud :

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Région à grand intérêt  géologique :

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Que d'évasion.... Magnifique

Etape n°6 -la dernière des trois Taifas- de l'itinéraire cyclo-touriste (--> Teruel).

Données du topoguide : 57 Km ; 570 m de D+; 46 en indice de difficulté ; 5 h 10.

Dernière étape tranquille.J'en profite pour faire quelques photos, depuis l'auberge de jeunesse, puis en faisant un petit tour de la ville haute.
Départ à 10 h 45 , avec un ciel couvert et un vent glacial.Je ne quitterais pas la softshell de la journée, sauf pour 10 minutes de bronzette torse-nu et jambes de pantacourt relevées, à Bronchales, après la ré-apparition du soleil.

Sur la petite route qui va d' Albarracin aux peintures rupestres, il y a beaucoup de circulation.Parc naturel et spot d'escalade, une espèce de Fontainebleau.Ensuite, plus personne.Encore un peu de dénivelée, mais ça reste raisonnable.Un tronçon de 4 Km sur une nationale (A 1512) , avant de prendre une route à 90 °.Pas de circulation, mais un gros vent de face sur 4 Km jusqu'à Cella.Et c'est là ! Que passe la via verde Ojos negros.

La voie verte est bitumée, mais par endroits, très dégradée.Le vent se retrouve dans mon dos,et comme le profil est en faux plat descendant, le compteur affiche 18 à 20 Km/h .C'est donc une fin de parcours de toute beauté.

Je suis le panneau marqué : " Tèruel 5 Km".Jusqu'à ce que je vois le même, mais orienté dans l'autre sens.
Je remonte en jusqu'au premier panneau.Et là, se trouve un berger avec ses moutons.Aucune grande ville n'est visible de la voie verte, pourtant sur-élevée.Je soigne la prononciation en roulant bien le "r" de Téruel.
Il m'explique la route à prendre, car c'est ici que l'on doit quitter la voie verte.Il me fait une petite révision de grammaire alli/ aqui , l'un est plus proche que l'autre.En pratique je dois prendre la route au deuxième plan.Téruel se trouve à 6 Km.Il manque un panneau pour quitter la voie verte.

Sur la route nationale je circule à contre sens, j'y croise une voiture de police, mais il ne font que passer.

Devant la fameuse tour de Téruel, se termine (il est plus de 21 heure), une procession.J'en profite pour demander la route vers l'hostal.

Je dine dans la chambre, avec du muesli à l'eau. Puis ressort en repérage, à pieds, jusqu'à la gare.Il faut 10 minutes à pieds, en montée entre l'hostal et la gare.

La trotte est laissée en bas de l'immeuble, dans un recoin.

Compteur : 68,29 Km ; 06 h 56 ; 9,85 Km/h ; 40,40 maxi .

Je sort toutes mes affaires dans le couloir pour éviter de réveiller tout le dortoir:

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Vue depuis l'auberge:

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Rue de l'auberge :

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Encore depuis la fenêtre de l'auberge:

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Le parc naturel, avec les peintures rupestres :

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Dans le parc naturel :

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Acqueduc romain:

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La voie verte :

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Passage de la voie verte au dessus de la voie ferrée :

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J'ai bien fais d'aller trop loin !

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La tour de Téruel :

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Lundi 03 avril (retour).

Ce matin, en voulant remplir ma bouteille d'eau au robinet, j'ai senti que l'eau froide était tiède, donc je ne rien rempli.Par-contre hier, j'ai mangé mon muesli à l'eau.
je vais avoir mal au ventre pendant une semaine.

Levé 5 h 20 , arrivé à la gare 6 h, train à 6 h 40.
La trott' à pris place dans la housse, où la roue arrière est restée en place.Ce n'est donc plus au format 90 X 120 cm, mais tant que ça tient et que le ne me dit rien, je continue.

le contrôleur me réclame 13 euros pour le "vélo".En effet, si on accroche le vélo , c'est gratuit.
Je discute tellement le bout de gras avec lui, qu'il finit par faire tomber son boitier de contrôle, qui s'éclate en morceaux ! Heureusement, ce n'est que la coque de son appareil qui s'est ouverte, et tout remarche ensuite.
Car ce n'est pas 13 euros à payer , mais 3 euros. "Ah 3 euros ! " que je lui dit.

Je profite d'un temps de correspondance à Girona, pour faire quelques courses :
Chocolat noir Lindt, des crackers, un yop, une orchata de Chufi, un smoothie vert, des mangues séchées, un Schweppes rose, un litre d'eau.De quoi tenir la journée, pour 18 euros.

Sur les conseils d'un personnel des chemins de fer espagnol, je prend un autre train avant, pour atteindre Port-bou.
Je suis donc en avance pour le Ter qui mène à Narbonne.

Arrivée à la gare, je vois un gars qui me dit que son Ter n'est pas passé, que le guichet de la sncf est fermé, qu'il n'y a aucune annonce en gare, ni aucune indication sur l'appli sncf.
C'est un peu inquiétant.J'en conclue que c'est la grève.Simplement, il aurait été bien de donner quelques informations aux voyageurs.
Genre : combien de Ter roulants / Ter totals.Un sur trois, un sur quatre.Je garde espoir jusqu'à 18 h 10, car entre le Ter du gars qui devait passer à 15 h ,et le miens à 18 h, ça représente quelques trains.
Le guichet espagnol, me dit qu'il n'a vu circuler aucun train aujourd'hui.En appelant un collègue de travail, il me signale que sur le site sncf le billet est en vente.

Je descend en ville -car la gare est tout en haut-pour chercher un logement.L'auberge , que l'on joint par téléphone, est pleine.L'autre hôtel en ville, aussi.

En passant devant une station de taxi, je demande le prix pour aller à cerbère.En taxi espagnol, c'est 20 euros.
En demandant à un collègue français, il me trouve une chambre d'hôte à 65 euros.
Je fais le trajet avec deux autres touristes anglais, qui vont se prendre 130 euros de taxi Cerbère-Perpignan, et 80 euros de rbn'b.

Le taxi me dépose juste devant la chambre d'hôte, et me demande 10 euros, car on était trois.Bon, je lui laisse 20 euros.

J'ai mon logement, une petite cuisine pour les noodles que je me trimballe depuis le début, et le petit-déjeuner (compris) pour le lendemain matin.

J'ai juste oublié d'annuler mes billets de train par téléphone.

Mardi 04 avril (retour, deuxième jour).

Le bus Ter, se trouve à 5 minutes de marche en contre-bas.Je ne suis pas le seul à attendre, mais on va tous rentrer.Le bus arrive, et les premiers passagers commence à monter.
"Je ne vends pas de tickets, il faut aller à la gare".
Sentant les gens pas trop motivé pour se taper 500 m de monter et de prendre le prochain bus, il propose de s'arrêter en gare de Port-vendre et de nous attendre pour que l'on puisse acheter un billet.Il y a juste un passager qui ne possède pas de CB, alors lui ne monte pas.

Le car longe la forêt qui va bruler la semaine prochaine, puis les gendarmes arrête le bus, contrôle tout le monde, et font descendre un mec.

Je mange dans une cafète en gare de Perpignan, des frites torsadées, des nuggets et une glace.
Le billet pour Paris coûte 120 euros.

ça fait plaisir, après toute ces séances de diffusion de tracts, manifs...
Un retour sur investissement...bien profond .

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