Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 29 Sep 2009, 17:06
Mais qui te parle (Aïe) de crampe (Ouïlle). Moi je n'ai (Aïe) rien, enfin je crois (oups). Par contre, je descend les escalier à reculon main sur la rembarde.
Comme tu vois, pas de crampe (Ouch!!)
DEXTER WARD Trottineur Survivor
Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 29 Sep 2009, 17:13
Voila la preuve que DEXTER WARD attendait le premierdu scratch et l'a bien suivi sur ses derniers km ! http://www.zakkarri.com/article-36616206.html
Cigaloun Christian Pousseur Subsonique
Age : 68 Localisation : le puy Sainte Réparade (13) Date d'inscription : 11/06/2006
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 29 Sep 2009, 17:23
C'est BO
en plus on me voit aussi un peu au rond point, je suis très ému pour une fois que je suis avec les premiers
:bounce: :bounce: :bounce:
ps
n'empèche que MOI je n'ai plus de courbatures et que je pense recommencer à courir demain ou jeudi,
lalalèreuuuu
bisquebisquebisque rageuuuu
Dr Dew Grand Maître Pousseur
Trott : LaMa - Mibo racek - Kickbike race - mibo tiny Age : 52 Localisation : Meyzieu (69) Date d'inscription : 24/11/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 29 Sep 2009, 20:47
bravo dexter, toujours dans les bons coups. :face:
Très émouvant de voir une trottinette sur la vidéo....
DEXTER WARD Trottineur Survivor
Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 30 Sep 2009, 10:06
Il est pas beau le President devant la horde de UFOS?
Jean Chris Grand Maître Trottineur
Trott : XH Maison, Kickbike Racer Age : 61 Localisation : Nîmes (30) Date d'inscription : 25/07/2005
Sujet: Récit du Prêt Zidan Mer 30 Sep 2009, 17:36
Nouveauté cette année, nous doublons le chiffre des participants dans la catégorie. Un mois avant la course, 6 TBikers ont confirmés leur présence. Florence, Christophe, Fabrice, Dexter, Jeff, Thierry (l’incontournable) et moi devrions être sur la ligne de départ. Ma préparation physique a été nulle cette année (comme d’hab ?) hormis des séances de musculation spécifiques pour les jambes (mes éternels problèmes de crampes). Pour l’occasion, on me prête une FB Track. Un modèle léger qui devrait m’aider sur une très longue distance. La même que celle utilisée lors des Championnats du Monde en 2006.
Le Marathon 10h ! POUET !! C’est parti !! Nous nous lançons dans un sprint de départ sur plusieurs centaines de mètres histoire d’avoir une avance confortable. Nous avons 2100 coureurs aux trousses … Ceci étant fait, nous pouvons garder un rythme plus ou moins rapide sans avoir à angoisser et regarder trop souvent derrière nous. Nous poussons entre 15 et 20 km/h la première partie. Le 10km en 33’ (rapide pour un 100 !), le semi en 1h13’ (trop rapide aussi à mon goût). Le Marathon sera une belle ballade sportive. La route est toute à nous et nous commençons à prendre de la vitesse sur quelques descentes. Les quelques côtes sont poussées en pleine bourre. Il fait beau, par endroit un peu frais, température idéale. Nous profitons du paysage magnifique des Gorges de la Jonte. La rivière coule au bas de la route et au dessus les falaises nous dominent offrant leurs façades au soleil. Je passe le semi en tête avec Thierry en sprintant la petite côte. Les trottinettes offrent le spectacle. Sept Footbikes ensemble, ça a de la gueule !! Arrivée au Marathon en 2h36’. Le passage de la ligne se fera en sprint entre Dexter et moi. Comme quoi on en a encore dans les pattes !! Mais il nous manque Jeff. Introuvable. Florence et Fabrice qui était dernier nous ont rejoint sans le doubler. Est-il passé dans la 15ème dimension ? Nous prévenons l’organisation qu’il nous rejoigne ou nous attende au choix.
Deuxième boucle Après un bon ravitaillement, nous repartons pour la deuxième boucle. Le premier coureur vient de passer (en 2h45 au marathon !! et il part pour 60km de plus …). A la sortie de Millau, nous le doublons, il vient de craquer et s’est arrêté accroupis sur la route… La côte de Creissel. Première grosse difficulté. Les deux dernières fois, c’est là où les crampes sont survenues et cette fois ci par d’exception à la règle. Dès que je mets pied à terre, ça commence. Tous les autres sont loin devant. La dernière du groupe de tête (Florence) disparaît à l’horizon en marchant. Je me retrouve tout seul. La chaleur commence à s’installer. Il est presque 13h. J’atteints péniblement le sommet. Chrono : 3h. Le premier vient de me passer. En haut, personne de ma bande, ils ont dû foncer comme des fous dans la descente qui suit. Je m’y attelle et profite de la longue descente pour friser les 60 Km/h et reposer mes muscles. Allongé sur l’avant de la Trot, le vent siffle dans mon casque et je repasse le premier comme une flèche. Je rejoins Dexter et Florence sur un ravitaillement. Nous sommes sur une large nationale déserte qui rejoint St Rome. Nous roulons de front tous les trois pendant plusieurs kilomètres. Je recommence à avoir mal à chaque poussée, mais je tiens le coup. On ne va pas trop vite. Dexter nous raconte l’Ultra Trail du Mont Blanc, le Marathon des sables. Je rappelle que ce mec « vaut » 1h37’ au marathon en trottinette !! On attaque la célèbre et redoutable côte de Tiergues. Dexter file en poussant suivie par Florence qui met pied à terre. Je les vois au loin. Je pousse un peu mais rapidement je m’arrête et me met à marcher. Tout à coup, une douleur fulgurante me transperce la cuisse gauche. Une crampe monstrueuse, puis même chose à droite. Les adducteurs s’y mettent, puis les ischio. Ma jambe droite est bloquée je ne peut plus la plier. C’est horrible. Je ne peu pas bouger, j’ai trop mal. Même à l’arrêt j’ai l’impression que les muscles gonflent tellement qu’ils vont s’arracher de la jambe. Accroupi sur le guidon de la trottinette, je pleure en serrant les dents. J’ai mal. Je ne peux plus bouger. Dieu que j’ai mal … La route est déserte, il fait une chaleur de plomb. J’enrage. J’ai l’énergie, le souffle, ce sont les muscles qui lâchent. Je ne sais pas si c’est de rage ou de souffrance que je pleure. Une voiture de gendarmerie arrive et s’arrête. Le gendarme sort et viens vers moi. « Monsieur, ça va ? » Je lève la tête « non, mais ça va passer, ce sont des crampes ». « Vous voulez pas venir avec nous ? » « Non, merci ça va aller, j’attend que ça passe, merci ». Il s’en va. Je prends un gel anti-crampes de plus, je bois, je m’arrose. Je me suis arrêté à l’ombre. Je pense à l’abandon. Après tout je pourrai faire demi tour ici. Non, je serre les dents, je respire à fond et enclenche le processus mental : Je suis le plus fort ! Je passe outre la douleur. Je me donne un objectif. Le sommet de la côte. Je dois arriver au sommet. Si j’atteints le sommet à quatre pâtes et en souffrant le martyr, j’abandonne. Promis. Je n’irai pas plus loin. J’aviserai là haut. Je repars doucement, ça se calme. J’arrive finalement à marcher sans trop avoir mal. C’est étrange comme crampes. Elles vont et viennent. Montent en puissance puis repartent. Un coureur (le troisième) arrive seul derrière moi. J’ai beau être à l’agonie, je lui propose ma gourde d’eau qu’il accepte bien volontiers, sa femme qui le suit à vélo est loin derrière. « Je te la laisserai au bord de la route ». Il boit sans s’arrêter. Je récupère ma gourde et arrive enfin au ravitaillement du sommet. Les deux premiers concurrents sont déjà dans la descente. Je prend un coca et repars rapidement. J’ai 6 km de descente devant moi, je me reposerai en bas. Afin de calmer mes muscles je descends sans trop de recherche de vitesse. J’oscille entre 50 et 60 km/h pendant presque 10 minutes. J’essai de ne pas plier les jambes pour que les muscles ne soient pas sollicités outre mesures. Je croise Christophe et Fabrice qui sont presque au sommet puis Dexter, Thierry et Florence au bas de la côte. J’arrive enfin à St Affrique.
Le retour St Affrique. 5h de course dans les pattes. Je refais le plein d’eau, prend un bon ravitaillement et me réattaque à la côte. D’emblée je me met à marcher, la pente est trop dure. Je me suis préparé mentalement. Je sais que ça va durer près de 6 km et qu’avec mes crampes je cours un gros risque. Mais je compte sur le repos de la descente pour faire son effet. Je m’hydrate sans arrêt. Sur la nuque, les jambes. Je marche aussi en fonction. Doucement. 4 km/h au compteur. Les concurrents commencent à arriver en face. Je salut je coureur à qui j’ai passé ma gourde tout à l’heure. Sa femme est revenue. Grand signe de la main de sa part. Le pick-up d’ouverture arrive lentement à mon niveau. Le premier coureur pointe son nez. Le pick-up reste un petit moment avec moi, je discute avec les chauffeurs. Le fait de discuter de choses et d’autres me fait oublier mes jambes. Le premier me passe avec sa « cour ». Une dizaine de vélos sont avec lui. Il disparaît lentement au loin pendant que je continu à marcher lentement. La pente diminue et je tente une poussée, puis deux, puis trois. C’est reparti, je me relance enfin entre 10 et 12 km/h sans forcer sur mes muscles. Une sorte de poussée à l’économie. J’arrive à diminuer mon retard sur le premier. Je reviens lentement. Je finis par le dépasser lors d’un effort intense. J’en bave vraiment mais ma machine (le corps humain) fonctionne parfaitement. Je remonte à 15 km/h. Le sommet de la côte arrive enfin. 5h40’. Dès mon arrêt, les crampes reviennent. Je me repose un peu, tente des étirements mains cela ne sert à rien les muscles sont complètements étirés et endoloris. Chaque tentative d’étirement se solde par un déclenchement de crampes sur l’autre jambe. Mais je sais maintenant que les 15 prochains kilomètres seront en descente. Je vais reposer les muscles pour la dernière côte. Le premier viens de passer (avec un salut du pick-up ☺). Je descends la côte de Tiergues en me souvenant du moment que j’ai passé tout à l’heure. Maintenant il y a un monde fou. Ca monte, ça monte. Je redouble mon ami le pick-up « Je suis encore là !! » Rires des chauffeurs. Au bas de la côte je vois tout à coup Thierry assis au bord de la route, roue démontée, pneu dans la main, il a crevé à l’arrière. Il se bat avec une rustine qui a décidée de jouer les rebelles. Je décide de continuer et de l’attendre sous le viaduc. Si il ne peut pas me rejoindre, il m’appellera et je reviendrai le chercher en voiture. Je reprends la longue route monotone qui me mène en bas de la dernière difficulté. Je reprends ma marche forcée sous le soleil qui tape fort. Il est presque 17h. Je fais attention à la manière dont je marche et les crampes ne se déclenchent pas. Les quelques kilomètres passés sans trop pousser m’ont fait du bien.
7h de course. Sommet de la côte de Creissel sous le Viaduc. Je rejoint le groupe avec le premier concurrent qui me double juste avant le sommet. Ils m’attendent depuis un bon moment déjà. Dexter a déjà filé pour rejoindre l’arrivée. Il fait très chaud. Jeff a réapparu, il s’était perdu à un croisement pendant le marathon. Comme quoi je ne suis pas le seul à rater les virages (voir toutes les courses précédentes !!). Comme j’ai décidé d’attendre Thierry, je dis au groupe qu’ils peuvent filer vers l’arrivée. J’en profite pour me ravitailler et me reposer. Je reste là assis, un peu hagard en regardant les gens qui montent la côte en marchant. Ils sont seulement au 50ème kilomètre et il est 17h. Ils en ont autant à faire. Hallucinant. Thierry arrive au bout de dix minutes. Son pneu arrière se dégonfle sans arrêt il doit remettre de l’air tous le temps. Nous nous lançons dans la célèbre descendre des records. 1,2 km à 7% tout droit. Thierry, vu son pneu arrière ne préfère pas foncer, quant à moi, je passe à coté de deux cyclistes habillés façon tour de France (c’est fou comme les amateurs ont plus de sponsors sur leurs maillots que les vrai pros …). « Dis donc ton truc ça doit être plus facile en descente qu’en montée non ? » « Aouaip ! Asseyez de me rattraper pour voir !! » Je me cale le torse sur le guidon, la tête au dessus de la roue avant, les genoux coincent le cadre et je file dans la pente. Ils ne me rattraperont pas. 71,8 km/h, mon record n’est pas battu, mais j’ai eu une grosse montée d’adrénaline pendant quelques minutes. En effet la Fb Track est trop légère pour ce genre d’exercice. La stabilité n’était pas vraiment au rendez vous et la fourche droite entamait un guidonnage pas rassurant. Il m’a fallu serrer le guidon de toutes mes forces pour maintenir la machine en ligne. J’attends Thierry au sommet de la petite côte qui suit et nous terminons les 5 derniers kilomètres doucement avec « arrêt-gonflette-pneu » nécessaire. L’entrée dans Millau est terrible, j’ai des crampes qui se déclenchent à chaque mouvement de jambe. C’est très douloureux. Je sais que je vais finir, mais impossible d’accélérer. Km99 nous apercevons au loin le pick-up d’ouverture de course. Quoi, serait-il possible de le rejoindre pour au moins finir avec le premier ? Nous accélérons un peu et finissons par arriver à la porte du parc en même temps que le premier concurrent. Pendant qu’il monte la grande allée où se trouve le finish, nous monterons une contre allée en parallèle. Pendant que nous poussons Thierry et moi côte à côte, je vois le gagnant entouré des enfants de l’école d’athlétisme qui monte vers sa victoire en même temps que nous. Nous passerons la ligne (fictive pour nous) en même temps. 7h50’ !! Par rapport à l’an dernier, j’ai le même temps de roulage (6h50’). La différence se fait par les temps d’arrêts. Plus d’une heure cette année contre 45’ l’an dernier. Mais de toute manière je sais maintenant que je « vaut » 6h50’. Dans l’absolu, si je fonçais sans m’arrêter, je ferai ce temps. Le but de l’entraînement pour le futur sera de réduire les temps d’arrêts en conservant ces 6h50’. Me rapprocher des 7h. Dexter quant à lui pense que la barre des 5h est cassable … gulp ! Allez, à l’année prochaine …
sprint Pousseur Subsonique
Trott : ...OUI...( au pluriel..).. Localisation : Sur le board..Un pied dessus...Et alternativement...Ou l'inverse... Date d'inscription : 01/07/2009
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 30 Sep 2009, 18:16
:thumright: Chapeau pour tous vos exploits et puis là ça c'est du vécu ce compte rendu...et merci de le partager ainsi de "l'intérieur" :thumright:
Cigaloun Christian Pousseur Subsonique
Age : 68 Localisation : le puy Sainte Réparade (13) Date d'inscription : 11/06/2006
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 30 Sep 2009, 20:57
ouais bravo mais y a une grosse erreur quand même, assez énorme
au départ
C'EST PAS "POUET" MAIS "PAN"
DEXTER WARD Trottineur Survivor
Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Jeu 01 Oct 2009, 10:37
Et bin ! Ca c'est un discours de President . le record à battre est celui de Fidel Castro qui a duré...7 h. Véridique.
Merci Jean Chris pour avoir pris le temps de nous rédiger ce récit "homérique". J'pensais pas que t'avais autant galèré. :drunken:
cairn Rang: Administrateur
Trott : Lama Cruiser - Kickbike Cross Max V-brake & Sport Classic - Kostka Racer / date d'inscription sur le forum 20/09/2005 (cairn.) Age : 56 Localisation : Saint Pol de Léon Date d'inscription : 17/09/2007
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Dim 04 Oct 2009, 10:02
Le best de la narration : c'est le Président, et ça l'a toujours été.
Je ne me rappelle même pas de tous ces détails. T'as mis un AS400 dans ta cervelle :lol!: .
Vraiment extra, je vais pouvoir faire le mien
Le Président : notre vecteur de communication.
Si tu pouvais faire la même chose sur l'histoire de la trottinette que tu nous a si bien raconté autour d'une table festive dans une maison très accueillante.
Je comprends ton parti pris pour la trottinette : une mère suédoise ???
Mon anectode : Christophe (Cyclologique) (la 2ème fusée :mrgreen: ) nous attendait depuis 20 mn avec Fabrice sous le pont de Millau. Dexter (la fusée) avait tracé en direction du but final. JC nous a rejoins mais a préféré retourner vers Thierry. C'était chaud !!! Le premier coureur n'était plus très loin avec notre attente sous le pont de Millau. Nous nous sommes élancés dans la descente à 4. Je gardais Christophe dans ma ligne de mire mais difficile à suivre une fusée qui a pointé a pointé à 80 km/h dans la grande desente. Arrivée sur le plat, j'ai cru entendre : allez on y va !! Il restait 4 km A fond, je me suis mise à taper le finlandais :mrgreen:, heu ! à kicker de façon finlandaise et j'ai grillé Christophe avant l'arrivée. Pas un seul moment de coup de pompe, à fond les ballons, je ne ressentais même pas les 96 km passés. :bounce: La traversée de Millau a été difficile avec toute ces voitures et cars qu'il a bien fallu faire stoper dans le dernier rond point pour ne pas que Christophe me rattrape. Bon j'ai failli me faire coincer par un car et du coup mon avance sur Christophe s'amenuisait, mais je sentais le dernier kilomètre puis l'arrivée dans le parc, la dernière montée au millieu de cette rangée d'arbres. Monter sur le tapis rouge en kickant, arrivée pour la dernière petite grimpette ornée d'un tapis bleu avec la banderole pour le krono des coureurs. J'ai hésité à passer l'arrivée officielle et paf , un photographe quand même à l'entrée Par contre, bravo à Jeff qui lui n'a pas hésité à passer par l'arrivée officielle des coureurs. :mrgreen:
Je tiens à remercier toute l'équipe des 100 bornards en trottinette, à l'accueil exceptionnellenment chaleureuse des parents de JC. Merci à ceux qui m'ont préparé ma trottinette qui le jour J avait la roue avant dégonflée : changement de chambre à air vite fait, bien fait A l'accompagnement de dexter (la fusée) pour tenir la motivation. Ca aide vraiment :bounce: Ma plus grande distance avant cet évènement était les 28 km de Lyon Free Vtt en trottinette tout terrain, des sorties matinales en course à pied d'un maximum de 50 mn mais par contre d'un volume de cours de renforcement et cardio dans un club très concivial : La Palestre à Saint Laurent sur Saône. Jamais je ne pensais faire 100 km en distance. Je n'ai eu aucun coup de pompe, aucune crampe. Je me suis arrêtée à presque tous les ravitos même si j'avais tout ce qu'il fallait dans mon sac de raid. Bon je n'avais pas la super trottinette de vitesse avec les pneus profilés mais Fabrice non plus. Belle gestion de sa part pour son ravitaillemnt : seulement une gourde, pas de sac et donc des arrêts aux ravitos et preque pas d'entrainement , mais bon une très bonne capacité de fondeur
Merci à la personne qui a su me faire comfiance pour cet évènement que je ne pensais même pas réalisable
Jean Chris Grand Maître Trottineur
Trott : XH Maison, Kickbike Racer Age : 61 Localisation : Nîmes (30) Date d'inscription : 25/07/2005
Sujet: ... Dim 04 Oct 2009, 12:46
petite rectif, c'est le papa qui est suédois
:lol:
Cigaloun Christian Pousseur Subsonique
Age : 68 Localisation : le puy Sainte Réparade (13) Date d'inscription : 11/06/2006
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Dim 04 Oct 2009, 16:49
Jean Chris a écrit:
petite rectif, c'est le papa qui est suédois
:lol:
T'es le fils de Bjorn Borg
c'est pas vrai
respect
:lol!:
vwbob Pousseur Subsonique
Trott : Kickbike Race 20 / kickbike sport G4/ Kostka Tour Age : 56 Localisation : Drôme Date d'inscription : 19/06/2009
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 07 Oct 2009, 08:47
Merci pour ces récits Cairn et Jean Chris. J'ai eu super mal au jambes en lisant Jean Chris ! Seuls ceux qui ont déjà souffert de crampes au quadris savent combien c'est douloureux et difficile à supporter mais là, tous les muscles des jambes étaient touchés !!!!!! Chapeau pour l'exploit.
Chuis ok pour un 100kms, mais en descente uniquement !
DEXTER WARD Trottineur Survivor
Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 07 Oct 2009, 08:56
vwbob a écrit:
Chuis ok pour un 100kms, mais en descente uniquement !
Ok , j'ai trouvé un volcan de près de 300 km de haut sur Mars qui n'a encore jamais été descendu en trottinette. Si ça te dit, 300 km de descente pure, rie que pour toi !
Pour le transport, je connais un pote qui bosse au Cirque du Soleil....qui connait les voyages spaciaux... :drunken:
jeff Grand Maître Trottineur
Trott : BCS, KOSTKA et Fabrications perso Localisation : Heyrieux 38 Date d'inscription : 30/11/2007
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 07 Oct 2009, 21:13
Bonsoir
A mon tour de livrer mon récit
Voici mes 100 km de Millau,
Arrivée le vendredi en fin d'aprés midi à Millau en voiture avec Christophe. Je ne connaissais pas Thierry, JC. Nous présentons les trottinettes à tous les badauds qui semblent intéresses. Puis départ vers la maison de JC et ses parents. Au moment du repas l'équipe se complète avec l'arrivée de Fabriciio puis de Dexter.
Le samedi matin au petit déj, bonne ambiance, tout le monde est « tranquille » ou cache bien son jeu. Départ vers Millau et attente du départ. Puis en route vers la ligne de départ à travers le centre ville de Millau accompagnés par la fanfare et la masse des furieux qui vont courir à pieds. Là pas de blague, la pression monte . On prend 100 mètres d'avance et c'est le départ quasiment à bloc pour prendre de l'avance. Après 1 ou 2 KM on se calme,Dexter est déjà devant avec Christophe. Je discute avec Thierry, Florence, Fabricio et JC. Les kilomètres défilent doucement; on est dans le bon rythme d'après JC . Bientôt JC annonce une cote un peu plus sérieuse. Je décide de pas m'arrêter au ravito avec les autres pour monter la cote à ma main sans forcer. A la sortie du village j'attaque la cote tranquille mais la montée dure 4 Kms. Dexter aurait du me rattraper depuis longtemps. Je doute vraiment sur la route que j'ai prise ; mais pas envie de faire la route à l'envers si je ne me suis pas trompé. J'attaque la descente; au bout de 3 Kms je trouve une maison au bord de la route avec une personne à la fenêtre; je lui explique mon souci, le gentil monsieur me confirme mon erreur. Retour au village où j'ai loupé l'embranchement. J'attaque la montée à fond puis descente à bloc vers le village. Quand je retrouve la bonne route je suis au milieu des coureurs et des accompagnateurs en vélos. J'essaie de tracer au milieu de ce groupe sans gêner personne. Coups de freins, relances , passages dans l'herbe ou les graviers sur les bas-cotés tout est bon pour essayer de refaire mon retard. Je boucle le marathon à Millau vers midi mais le mien fait 55 Kms.
La suite sera très dure, avec beaucoup de soleil. Je monte la cote de Creissel en poussant tout doucement. Aprés je profite de la descente puis je pousse sans essayer d'aller vite dans le long faux-plat qui suit .Dans le village de St Rome je pousse jusqu'à la bifurcation vers Tiergues. A partir de là je marche jusqu'en haut. impossible de pousser; les crampes arrivent dés que je monte sur la trot. Juste aprés le sommet je croise Dexter, toujours en pleine forme.Il me dit que Christophe arrive juste derrière. Je décide d'attendre ici; si je fais demi tour maintenant il me manquera 2,5 km pour boucler les 100. Christophe arrive, on discute 5minutes puis nous nous lançons dans la descente. Il me lâche tout de suite, j'ai les jambes très dures pas questions d'aller vite , il y a pas mal de coureurs dans l'autre sens. En bas de la descente Fabricio me rattrappe; on roule ensemble jusqu'au pied de la montée vers le pont de Millau puis il part devant . Dans la montée vers le pont, Florence me rattrape; on monte en marchant et poussant, Sous le pont Millau, Christophe et Fabricio nous attendent c'est le regroupement final à 6 ou 7 km de l'arrivée. JC rejoins le groupe juste avant le 1° coureur à pied, il décide d'attendre Thierry qui a crevé (pneu Ar).Nous repartons sans lui;les trois sont rapidement loin devant ; je termine à mon rythme. Au dernier rond-point dans Millau , Dexter qui est arrivé depuis longtemps m'encourage. Au total pour moi 98 km en 7h30.Contrat rempli. Le premier coureur à pied arrive en 7h40 puis tout de suite après, JC et Thierry.
Cette journée a été pour moi « hors du commun »; par l'ambiance le long de la route , dans les villages , aux ravitaillements et aussi dans la course elle même. J'ai doublé le 12° de la course à pied (en descente) il m'a encouragé!!!!!!!!!! Ce fut une magnifique, exceptionnelle journée pour moi, pas pour la performance, mais part les sensations vécues. L'effort vécu avec les autres « trottinetteurs »et le fait d'être dans la course avec des coureurs , marcheurs de tous niveaux donnent une super ambiance. Merci spécial pour JC qui nous permet de participer à cette course et qui organise aussi tout ce week-end pour nous.
Cigaloun Christian Pousseur Subsonique
Age : 68 Localisation : le puy Sainte Réparade (13) Date d'inscription : 11/06/2006
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mer 07 Oct 2009, 21:37
bon tant pis, c'est pas le sujet, mais je vous mets aussi mon CR de Millau même si je l'a fait en courant
Elle ne gagnera pas, Elle ne gagnera pas, Elle ne gagnera pas, Elle ne gagnera pas,
Cette petite phrase a surgi dans ma tête sur la route de Millau en ce vendredi 25 septembre 2009 après midi.
Depuis plusieurs mois j'ai de gros problèmes relationnels avec une collaboratrice sensée être sous mon autorité, mais qui n'en fait qu'à sa tête. La situation s'est empirée ce dernier mois et comme je suis du genre émotif j'ai un peu de mal à gérer la situation qui du coup me stresse beaucoup et cela m'occasionne pas mal de douleurs lombaires, un moral de perdant et une prise de poids inexpliquée malgré un régime et 4 à 5 séances de course à pied par semaine.
Pour la première fois depuis que je me lance des "défis à la con" je pars battu d'avance, je sais que mentalement je ne tiendrais pas le choc.
Pourtant je décide de m'inscrire et de partir.
Et en route miracle, d'un coup, cette phrase me vient à l'esprit. Elle ne gagnera pas !!!!
Non je n'abandonnerai pas à cause de cette personne, tout mais pas ça.
Je redeviens un guerrier, je conduis en regardant droit devant, heureux d'avoir retrouvé un mental,
J'ai la hargne.
J'arrive à Millau calme et serein, alors que d'habitude je suis hyper nerveux surement les bienfaits des séances d'hypnose que je suis depuis quelques mois.
Zen, relax, bref je suis sur un nuage car constamment cette phrase revient comme un leitmotiv.
Elle ne gagnera pas !!!
Je retire mon dossard, avec un léger problème, j'ai oublié de signer le chèque, ce qui m'arrive régulièrement car au travail c'est moi qui les prépare mais je ne les signe jamais, le problème est vite résolu avec une bénévole vraiment d'une gentillesse exceptionnelle comme tout ceux et celles que je rencontrerai dans la journée.
Voilà, je m'arrête voir Bruno Heubi pour acheter son livre, la future bible de l'ultra fond, et le faire dédicacer, je rencontre les meneurs d'allure des 13 et 14 heures, et passe dire un petit coucou à mes copains trotinnetteurs qui vont faire ce 100 km en ouverture comme je l'avais fait en 2008 avec eux, et puis je rentre au camping avec mon épouse pour une soirée tranquille.
Malheureusement, la nuit ne le fut pas, tranquille, car une boite de nuit a eu la mauvaise idée de s'installer juste à côté de notre camping habituel, le plus prêt de la ville, et ce ne fut que cris, crissements de pneus, musique fortes et pour couronner le tout une bagarre éclate, ça crit, ça gueule pendant de longues minutes, au bruit on a l'impression qu'ils sont devant le camping tellement les éclats de voix sont prêts, puis vers 5 heures du matin ça dérape, car j'entends crier "hé les gars y a…. qui saigne" alors là j'appelle de suite la police, qui a dépêché de suite une équipe et les pompiers. Vers 6 heures du matin le calme est revenu, j'essaie de dormir.
La montre sonne à 7h15, inutile de dire que le réveil a été très douloureux et très laborieux.
Je réussis à surgir des ténèbres tant bien que mal, et me prépare lentement, en espérant ne rien oublier, mais c'est dur, je n'ai pas les yeux en face des trous.
Finalement, la préparation s'effectue et nous partons avec ma femme pour le départ, tous les deux à pieds car il n'est prévu qu'elle me rejoigne en vélo qu'après le marathon ou avant si elle se sent de venir à ma rencontre. Je pars donc avec un sac à dos allégé au maxi mais avec 2 litres d'eau. Nous laissons un sac avec la sécurité pour Ste Affrique et un sac de vêtements chauds pour le retour du soir.
Un petit coucou à mes copains trotinnetteurs, je rejoins la longue file des partants.
Je suis ZEN hyper détendu, je chantonne même, et la petite phrase du début qui revient lancinante, hyper motivante, elle ne gagnera pas !!!
Je prends un court moment pour me renfermer sur moi pour parfaire ma préparation mentale, en me visualisant entrain de courir.
10 H
C'est parti, j'ai décidé de partir seul, je ne veux pas encombrer les meneurs d'allure de mes états d'âme, je me suis fixé comme objectif 13h30 ou 14 heures.
Je suis bien, très bien, même, je passe les premiers kilomètres un poil vite, mais sans plus.
L'ambiance est toujours aussi bonne, même si je suis quand même replié sur moi-même et que j'ai beaucoup de mal à communiquer avec les autres concurrents.
Le passage à Aguessac est fabuleux un club de vélo tout de bleu vêtu, met une ambiance du tonnerre, c'est génial, j'adore ces moments.
Je suis toujours un peu vite, mais je suis bien, les kilomètres passent, mais c'est un peu lassant de courir seul malgré cette foule car depuis plusieurs mois je cours régulièrement avec ma femme qui me suit en vélo et on a beaucoup papoté :lol:
Me voilà au 16 premiers kilomètres : 2 heures dans les temps fixés j'ai prévu de courir à 8,5 / 9 km/h avec 2 mn d'arrêt à chaque ravito, je suis content.
Les paysages sont toujours autant merveilleux et les gens chaleureux.
24ème kilomètre en 3 heures, je tourne comme une horloge, je suis bien physiquement bien, juste les pieds qui commencent à gonfler.
Là je fais ma première erreur, je ne desserre pas mes lacets.
Il fait une chaleur étouffante, c'est impressionnant, je m'arrête soulager un besoin naturel au bord de la route j'ai l'impression de recevoir une chape de plomb sur la tête.
Heureusement un petit air frais nous rafraichit en courant.
32ème kilomètre en 4 heures, je vais me faire naturaliser Suisse, le moral re monte, je pense déjà au retour dans la nuit.
Je monte tout ce qui n'est pas plat, et il y en a pas mal, en marchant vite.
35ème kilomètre je vois arriver au loin avec beaucoup de plaisir ma femme sur son vélo, je suis content de la voir, je vais pouvoir parler un peu. :twisted:
J'entends des gens au bord de la route dire qu'il fait 30° à l'ombre, tu m'étonnes Simone….
40ème en 5 heures là je décide de déménager et de m'installer en Suisse comme régleur d'horloge, mais les pieds commencent à m'inquiéter sérieusement, car je suis tellement fixé sur mon mental, que je néglige une nouvelle fois de détendre mes lacets, comme en plus le ravitaillement du marathon n'est pas loin je décide d'attendre celui-ci.
42ème kilomètre en 5h15, mais, les deux derniers kilomètres sont laborieux, pas mal de marche, rapide certes, mais de marche et les pieds de plus en plus oppressés, prêts à exploser dans les chaussures.
Arrêt 10 minutes prévus au marathon, je remets de la crème sur mes pieds et je constate une très grosse ampoule sur le gros orteil du pied droit, elle est très douloureuse au toucher lorsque je passe de la crème dessus.
Deuxième erreur, j'aurais du aller aux soins de suite pour qu'ils la crèvent, mais tellement pris dans mon obsession de ne pas abandonner, je néglige ce point et j'oublie également de changer de chaussettes.
Je recommence à courir pour sortir du parc de la Victoire et d'un coup j'ai un gros coup au moral, je doute, je retrouve ma femme en bas du parc, je lui en fais part, mais on décide de continuer au moins jusqu'au 50ème kilomètre.
En sortant du parc je m'arrête au bord de la route et je me mets à pleurer longuement devant des personnes que je ne connais pas, je pleure sans retenue, surement toute la tension accumulée ces derniers mois qui ressort.
Mais ça me fait du bien, je repars, et en passant sur le Tarn, je me fais doubler par les meneurs d'allure 14 heures, j'essaie de suivre mais mon pied droit refuse d'allonger le pas, et j'ai de très mauvais appuis, le gauche n'est pas en reste, non plus.
Je marche, je regarde ma femme en secouant la tête, je re cours, pareil, je serre les dents, je me dis que je suis maudit, avec le moral que j'ai, arrêter à cause d'une ampoule, mal placée certes, mais ça fait râler.
Je cours je marche en alternance, mais je réfléchis à la suite du parcours, j'ai fait presque le plus facile et ce qui m'attend, est loin d'être une sinécure, je prends le temps d'analyser la situation en marchant, je continue ou pas ???
J'essaie, mais les pieds deviennent de plus en plus lourds et douloureux, arrivé au 45ème kilomètre, je m'arrête, je discute un long moment avec ma femme, je décide d'arrêter définitivement, ce n'est pas la peine d'insister, il reste encore 55 kilomètres à faire, les descentes vont être dures à gérer, je n'ai pas envie d'arriver en rampant, ou de mettre 3 mois à m'en remettre.
En plus il faut savoir que suite à des problèmes lors d'une opération d'une hernie discale en 2001 j'ai cette partie du pied droit, orteils et dessus du pied droit, qui est toujours en partie insensible, et je me dis que si je commence à sentir la douleur, c'est qu'elle doit être importante.
C'est donc en tout connaissance de cause que je prends la décision de faire demi-tour et d'abandonner car ce n'est pas le mental qui a lâché, et ça c'est une grande victoire, une énorme victoire surtout si je m'en réfère à mon mental de vendredi matin oùj'ai eu droit à une dernière crasse avant de partir...
Le retour à pied sur Millau a été très douloureux, non pas à cause de l'abandon, mais de mes pieds, beaucoup de mal à marcher, alors pas de regrets et lorsque j'enlève mes chaussures, je constate que l'ampoule a doublé de volume, idem pour les pieds, même si j'exagère un peu et que j'ai la plante des pieds rouge presque sang là je n'exagère pas, de plus en prenant la douche, je constate des brulures sous les aisselles et au bas du dos, occasionnées par le poids du sac à dos.
Moralité, un 100 km est une épreuve dans laquelle il ne faut rien négliger, en raison des problèmes évoqués au début je me suis préparé, mais pas comme il aurait fallu, je pèse 86 kg pour 1m75 c'est trop pour ce genre d'épreuve et ça accentue la pression sur les pieds.
Physiquement j'étais bien, mais je n'ai pas été assez rigoureux dans la préparation de mes pieds, et je n'ai pas su anticiper ce qui est arrivé pendant la course peut être aussi en raison de ma courte nuit de sommeil qui m'a fait perdre en lucidité Je dois être beaucoup plus "professionnel" dans la préparation d'une course de 100 km.
Au final, je suis malgré tout hyper content et heureux d'avoir trouvé des forces morales insoupçonnées, qui m'ont donné une envie de tout faire péter, et une hargne dont je ne me serai jamais cru capable.
Et surtout :
Elle n'a pas gagné………………..
renard argenté Jeune Pousse
Age : 68 Localisation : La Seyne sur Mer ( 83 ) Date d'inscription : 05/10/2009
Sujet: Milhau 2009 Mer 07 Oct 2009, 21:52
Bonsoir Cigaloun, chapeau bas pour ta perf et surtout pour ta Bonne décision , ce qui prouve ta lucidité dans ce dur moment. Ces petits bobos vont bientôt disparaître surtout si le mental est là.
J'espère pouvoir être des vôtres l'an prochain mais sur trottinette car la footing ou la course ce n'est pas ma tasse de thé ( surtout avec 2 hernies discales ). Tous ces compte rendus donnent envie.
Sportivement
Renard argenté
THIERRY Pousseur Supersonique
Trott : XH1,KOSTKA RACER,KOSTKA TOUR CROSS,GRAVITY M10,GRAVITY IRON COLS,MIBO MASTER...... Localisation : SAINT JUST HERAULT Date d'inscription : 10/01/2007
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Jeu 08 Oct 2009, 08:00
Bravo Christian Tu as gagné ta propre course contre cette personne et c'est le plus important. Pour le reste tu reconnais tes erreurs et cela est positif pour tes prochaines courses. C'est ce que l'on appelle l'expérience. Bye et à plus
Thierry
MG Pousseur Confirmé
Age : 66 Localisation : Veneto Italy Date d'inscription : 02/09/2009
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Jeu 08 Oct 2009, 14:16
Grand Christian à mo'à la donnée émotion, un applaudissement ! ! ! :thumright: :thumright: :thumright:
DEXTER WARD Trottineur Survivor
Age : 55 Localisation : Saint Didier sous Riverie Date d'inscription : 15/09/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Jeu 08 Oct 2009, 16:14
Sacré Cigaloun ! C'est dommage mais un 100 bornes est tellement traumatisant que tu as eu mille fois raison. Pour un 100 borne il faut être non pas à 100% mais bien à 110% !
Dommage que tu te sois arrêté , j'avais prévu lampes frontales et chasuble fluo pour te suivre dans ta nuit...
Sinon dit moi ce que tu penses du livre de Bruno H. J'ai depuis qu'il est sorti envie de le lire.
fabricio1 Pousseur Subsonique
Age : 52 Localisation : montargis dep 45 Date d'inscription : 26/05/2009
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Sam 10 Oct 2009, 20:31
a mon tour car agrandissement maison désolé accueille chez les parents a j.c mieux qu'un hotel 4 étoiles merci à eux performance conpteur 103 km -6h30 de roulage allure max 73 km h-moy 15.8 donc mon compteur est pas trop mal réglé Entainement-reçu ma trott pour la fête des père le 20 juin (merci cyclologique pour la rapidité d'envoie ) j'ai commencé par des 4 km ,8 ,puis un 56km le max puis creuser des tonne de terre et les déplacer. Perdu 5 kg de 75 a 70 poid idéal 65 apréhention avant le dépard pas trop il y a 17 ans je faisais du demi fond pourquoi une gourde avec de l'eau plus léger je savais qu'on n'avait le droit au ravito tout les 5 km si je crevais dans le groupe il y avait tout se qui faut et si il maurait lacher j'aurais fini coute que coute au moins une boucle. départ 10h assez rapide puis ralentissement et à plusieurs endroit j' entend aller florence je me dit mais elle est connu est ce parce qu'elle a fait le lyon free vtt et au bout d'un moment on comprend que sa vient de dexter et thierry qui disait au spectateur de l'encouragé sa nous a tous fait rigolé sa ma bien décontracté mais pas pour longtemp J.C nous dit vers le km 21 il y a une sacrée côte mais le hic on n'etait pour moi déja dans une cote sa fait mal au cerveau donc je suis cairn entre 16 et 17 km heure on voie j.c dexter thierry au loing et jeff a 200m a peu pret les paysages défilent les petits villages magnifiques, au loin dans les lacets des montagnes on voie les courreurs c'est super beau, ce défiler me fait oublier que je patine et en bas de la fameuse cote on se rejoint le hic jeff avait disparu (voir poste de j.c et de jeff) on monte tous ensemble à notre rytme arrivé en haut on descend tous le guidon bouge a cause de la fourche mais on est tous a fond on en descend pas tout les jours des comme sa rien peut nous arrété l 'organisation avait bloqué la route pour la course sauf si qu'elqu'un chutais mais tous c'est bien passé les kms défile je fait tous les ravitos aucun probleme 100 m avant l'arrivé une petite bour entre nous 3 eme pas mal dexter et j.c mon pas vu normale j'ai vu que leur fessier devant moi sa y est 42 km de fait comme tout le monde va bien on repart , on monte on descent un col avant st afrique assez dur je gere une petite pose ravito en haut de st afrique cyclo et thierry arrivent et on descend à st afrique toujours cyclo devant, rien a faire il va toujours plus vite que moi meme dans n'importe qu'elle position .ravito a st afrique cyclo part, 1 mn aprés je part dexter et thierry reste ensemble car thierry a des crampes en sortant de st afrique il y a un mur sur 100 m il ma fait mal au jambe celui la je tourne a droite puis je vois cyclo je me dit je vais le rejoindre je monte et je croise j.c qui descendait a st afrique je crois qu il me dit on s'attend en haut ( sa va vite une trote qui descend) et au bout de 2 ou 3 km je le rejoint ou il se laisse rejoindre a sa hauteur, il me flingue sur 30 m et la je sais que que je ne peut rien faire je rigole il me regarde et m'attend ( une fusé en descente mais il c'est aussi bien monté) on croise les premiers courreur on s'arrête à chaque fois pour les encouragés et en haut dexter nous rejoint qui que voila jeff on descend ensemble tranquille car on croise des coureurs puis vient le col qui va sous le pont de millau je dit a jeff on s'attend en haut en montant des gars que je croise m'encourage je ne sais pas quoi leur dire il leur en reste 50 moi 10( dans les cote tout le monde a son rytme ) a 200 m de la fin de la cote je vois un coin d'ombre je me dit parfais j'attend jeff et au bout d'un moment je le vois arrivé avec florence et on grimpe en haut on rejoint cyclo qui nous attendais on attend j.c il arrive et repard en arriere voir j.c il est fou je me dit,nous on continu et la j'entend c'est parti je vois tous le monde a fond toujour le fessier de cyclo devant moi et en bas une barriere on freine a fond je prend a droite il prend a gauche jeff et florence derriere il repart devant moi car au demarrage il a aussi une force terrible je le double au bout de 100 m a peut pres et je continu a fond plus que 2 km de descente puis un rond point la je vois dexter a l'arret je vais le voir et je lui demande si il a deja franchi l'arrivé il ma dit oui sa fait longtemp donc je repart a fond pour ne pas que les autres me rattrapent plus que 1 km avant l'arrivé plein de voiture des cars puis le parc le gardien me dit de prendre a droite c'est normale et je monte les 100 dernier metre j'ai fini conclusion : super week end j'ai battu toute mes perf en trott grace a l'effet de groupe je pense. le lendemain un peut mal partout mais sans plus si je peu a l'année prochaine a millau a plus se serait encore mieux, c'est faisable meme en kikbike city la deception : ne pas avoir serrer la pince a ce Mr cigaloum christian qui était a se fameux rond point dexter qui me la dit apres en discutant, donc pour lui la solution est un kiss cool le matin et un le soir apres le boulot merci au courreur ,a l'organisation,au spectateur, le groupe de trotteur donc vive la trott
Dr Dew Grand Maître Pousseur
Trott : LaMa - Mibo racek - Kickbike race - mibo tiny Age : 52 Localisation : Meyzieu (69) Date d'inscription : 24/11/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Dim 11 Oct 2009, 09:57
Millau par ci millau par là, depuis que je fréquente le forum, cet évenement revient toujours en boucle. Cela fait à peine un an que je connais la trottinette de sport et l’idée saugrenue de participer à quelque chose d’exceptionnel me trotte dans la tête. Tout cela commence dans un parc à proximité de lyon : une rencontre physique de trottineurs issus d’un forum, les contacts sont bons et la découverte des pratiquants et vraiment agréable. C’est décidé, malgré les douleurs des premières sorties, je vais faire de ce sport mon sport. Sur l’année 2009, j’ai essayé de mettre en place une course mais pas facile, les bonnes volontés s’éfilochent vite.
Le déclencheur : l’eurocup avec dexter : c’est une révélation, que ce sport est beau, plaisant, mais pourquoi si peu de français, il faut montrer l’exemple…
C’est dans ce contexte que millau2009 approche, la décision d’y aller se fait rapidement, mais j’ai une très grosse appréhension, 100km c’est long, très long, trop. J’ai peur de caler au mileu. Deux mois plus tôt, toujours à la recherche de dépassements d’objectifs personnel, j’ai du stopper l’ascension du mont ventoux pendant l’étape du tour. Un deuxième échec à millau serait terrible.
C’est décidé je le fait. Très serein jusqu’au départ, Jeff me met la pression pendant toute la route, ce chiffre de 100 revient de façon lancinante, je réfléchis souvent à mon état après 100km de vélo et me dit que vraiment ce n’est pas raisonnable en trottinette. D’ailleurs toutes les personnes à qui j’ai annoncé que j’allais faire 100km de trottinette me prennent pour un doux dingue. Vendredi soir, arrivée à Millau, après coup de fil à JC nous le rejoignons dans le parc ou aura lieu le départ. L’ambiance est particulière, c’est festif mais on sent la concentration des participants. Enfin, je fais la connaissance, en pied de JC et Thierry. Leurs récits me les ont petit à petit classés comme des monstres de pratiques et avec mes 100 km au total au compteur, j’ai vraiment peur d’être un charlot. Je fais mine d’être à peu près serein, j’ai la gorge nouée. Après deux ou trois tour du parc pour présenter les trott, nous rentrons chez JC. Là, la sérénité, une maison de famille comme on les aime, nous attend avec les parents de JC absolument adorables. Tiens voilà une nouvelle tête, c’est fabricio : l’ai sympa mais jeune….(je découvrirai avec étonnement que c’était moi le plus jeune de la bande) je décide de l’appeler le petit jeune. Arrivée de Dexter, je l’ai vu rouler en Italie, c’est un monstre. Le repas, trahis mon angoisse, je fais le plein de sucre lent, trois énormes platrées de pâtes…. Ensuite l’angoisse du matériel, mais si j’ai le montage le plus léger, je suis de loin le plus lourd. Je décide de rehausser la potence pour ne pas avoir les douleurs aux lombaires rencontrées en Italie, je reste en position haute, je ne connais pas l’état de la route. Avant d’aller dormir, JC nous présente le profil de la course, cela semble infaisable, je doute fortement. Je vais essayer le 42 et on verra bien pour la suite.
Nuit agitée, …..,
C’est le Jour J, on ne peut plus reculer, peit dej, camelback pour parer à toutes éventualité, 20 min de voiture, le pont au loin, des coureurs partout, ON Y EST. La pression monte vite, c’est intenable il faut y aller. Mon obsession, ne pas me faire rattraper par les coureurs. Puis ça commence, jc donne le départ, il faut aller entre la fanfare et les coureurs pour parader jusqu’à la ligne de départ, j’enlève le coupe vent, florence et fabricio arrive enfin derrière la fanfare, quelques photos. Nous sommes en ligne. Un groupe de cycliste allemand part en tête, 3 minutes après c’est et les coureurs, C’est parti……
Le départ et un faux plat descendant, nous prenons vite de la vitesse. Dexter et devant, j’essaye de me caler sur son rythme. ça va vite mais c’est ok, la route est ouverte le soleil brille, c’est bon. Rapidement, nous remontons sur le groupe de cycliste puis les doublons, ils sont étonnés de nous voir mais connaissent la pratique. Les premiers kilomètres défilent rapidement les portions montantes ne sont pas trop difficiles, j’arrive à suivre le rythme, je suis devant avec dexter. Premier ravito, on s’arrête pour attendre les autres, je passe quelques coup de fils, répond à des client qui sont devant mon magasin fermé (et pour cause..). Après 8 minutes les autres arrivent. Je repars avec eux, en essayant de rester dans le groupe de tête, histoire de fierté. Je me renseigne souvent auprès de thierry et jc pour connaître les difficultés à venir. Pendant les premiers kilomètres j’interpelle la foule pour qu’il encourage florence… 20km, tout va bien, c’est ok, mais cela ne fait que 20% . Vient ensuite une côte plus difficile, que je passe sans encombre, j’attends les autres en haut, jc, thierry dexter, florence et fabricio arrive, pas de jeff ???, comment ce fait-il, il était dans le groupe, nous attendons un peu mais, les coureurs ne sont pas loin, il faut y aller. La deuxième partie de 42 est très roulante avec de belle petite descente, là vu mon poids et ma machine (une kickbike race max), je suis de loin le plus rapide, ce qui me permet de prendre de l’avance sur thierry et fabricio qui me remonte dans les montées. Le retour jusqu’à Millau sera assez tranquille, bonne discussion avec thierry sur l’avenir de la trottinette et de l’association. Je double pour la première fois un cycliste à fond en descente..déjà le petit jeune (fabricio) montre des aptitudes intéressante, je ne le croyais pas aussi résistant (la suite me montrera bien le contraire). Retour à Millau pour finir le 42, tout va bien, mais la fatigue est là et les douleurs musculaires se font sentir. Nous nous regroupons dans le parc, toujours pas de nouvelles de Jeff, c’est inquiétant, jc donne des consignes aux organisateurs pour le prévenir. Nous ne sommes pas encore reparti que le premier coureur passe, incroyable, il est frais comme un gardon. Nous repartons quelques minutes après lui, et le passons dans Millau. Nous commençons donc l’aller-retour vers saint Afrique. Thierry, m’explique que là, les dénivelés sont tout autre. Après deux, trois côtelettes, une montée énorme se profile pour atteindre la pied du viaduc. OULALA, ça y est c’est dur. Pour la première fois, il faut marcher, mais pas seulement quelques pas, il faut marcher longtemps, et très vite les calculs dans la tête – à 5km/h la moindre cote c’est 1 heure et i y a 20 km de cote… Dexter part comme un aigle, il disparaît de ma vue, je ne peux pas pousser, c’est trop raide, florence et jc sont derrière fabricio et thierry devant, tout le monde est à vue sauf dexter. Je tente de remonter sur thierry en poussant en courant, il n’est pas loin, mais cela me prend la quasi totalité de la montée. Tout à coup je vois dexter redescendre, il a finit la montée et va encourager florence (décidemment, la question commence à trotter dans la tête, est-ce qu’il est humain…). Nous passons sous le viaduc et c’est la descente, raide rapide, je suis aux limites de la machine, la position aerodynamique je prend me fais prendre de l’air sous mon torse qui déleste la machine, de l’adrenaline pure. A venir, un long faux plat montant qui est poussable, je le fais avec fabricio et thierry, nous ouvrons la course, après une petite route à droite et c’est une grosse côte, thierry souffre de crampe il s’arrete sur le bord de la route, fabricio est bien il part devant, Je suis tout seul, j’ai mal partout, il fait chaud, je retrouve dans ma solitude immédiatement mes sensations du ventoux, NON, il faut que je tienne…Un cycliste me passe dans la montée au niveau d’une série de lacet, je lui enquille la roue, nous montons à 13km :h me dit il, en haut de la montée je retrouve fabricio, c’est la descente vers ST Afrique, à nouveau du pur bonheur, la trottinette c’est de la glisse pure. Je rentre dans saint afrique en tête, avec une avance confortable, je suis entête,…, incroyable, j’ai des douleurs sur le dessus des pieds, peut être est-ce un désagrément de la tapette finlandaise. Dexter arrive dans les 15 secondes, mince je pensais vraiment avoir un peu plus d’avance, fabricio est là également. J’ai mal partout, une nausée lancinante, je ne peux plus boire de sucré. Par trois fois, j’ai senti des débuts de crampe. J’ingurgite des anticrampes aux ravito et c’est reparti rapidement. Cette magnifique descente vers st afrique est maintenant à remonter, conscients de ma faiblesse en montée, je décide de prendre de l’avance. Là c’est vraiment dur de dur, il faut chaud, les crampes pointent. Fabricio remonte sur moi, je l’attends 3 secondes, au moment ou il arrive sur moi, je fais mine de repartir à fond, l’erreur, énorme crampe, je me calme, fabricio est vraiment fort en montée, dexter nous passe, …
Pendant le retour, nous croisons, les premiers coureurs, moi qui, n’est jamais vu une course, ni même un marathon, j’hallucine devant les capacités de ces coureurs, je suis tellement abasourdi de les voir que chaque fois que je les croise je pose la trottinette et je les encourage. Le troisième me retourne l’encouragement en me disant que c’est super ce que je fais. Là je ne peux pas y croire… En haut de la montée, nous tombons sur Jeff, c’est un vrai soulagement, j’étais inquiets là je suis rassurés. Je pars seul dans la descente de tierge. Il y a maintenant beaucoup de monde en contresens, et il n’est pas possible d’aller très vite. Je remonte sur dexter qui trainouille, mais il s’envole à nouveau, cette fois ci je ne le reverrai pas.
La remontée vers le viaduc est longue et les commentaires des coureurs se font répétitifs, la même blague une centaine de fois, on se lasse, mais ça occupe. Enfin, j’arrive sous le viaduc, il reste 5 ou 6 km, c’est finis, je sais que je vais boucler les 100, la pression tombe, j’appelle ma femme, je bois. J’attends les autres pour le final. Après plus de 30 minutes d’attente, florence, jeff et fabricio arrivent, il faut attendre jc. Finalement il arrive mais nous informe que thierry a un problème mécanique, nous partons sans lui. Descente à fond les manettes, j’attends Florence au dernier ravito, puis c’est le final, elle part devant, c’est montant je ne reviendrai pas. Sur le dernier rond point je vois dexter dans la foule avec cigaloun, il me dit que ça fait une heure qu’il est là. Florence termine, je suis juste derrière. C’est finis. Fabricio arrive, puis Jeff. Thierry et JC et même temps que les coureurs. Dexter lui a suivi le vainqueur (voir la vidéo). Nous sommes au complet, tout le monde a finit. Je suis trop content. Nous restons à l’arrivée une petite demi heure puis nous rentrons chez jc. En attendant son tour de douche, chacun revient sur ses événements de la journée, une fois tout le monde propre, nous allons au restau faire l’AG de l’assoc, dans une bonne ambiance générale.
Le lendemain matin, tout le monde rentre chez soi. Les sensations des uns et des autres sont relativement différentes. Pour ma part, c’est la partie musculaire qui soufre. 4 heures plus tard arrivée à Lyon, quasiment impossible de marcher au sortir de la voiture. Très très dure, au moins 5 jours pour pouvoir à nouveau monter des escaliers sans douleur.
Bilan : Un événement mémorable qui m’a montré et conforté dans le fait que la trottinette permet de faire de la longue distance sans trauma même pour les plus lourds. Objectif, être plus performant dans les montées et passer en mode compèt…Assuremment l’effet de groupe a joué, je n’aurai pas fait la moitié tout seul..Pour 2010, j’espère vraiment qu’il y aura plus de participant trottineur et que nous réussirons à mettre en place une course chronométrée et reconnue. Objectif ultime, battre Dexter qui s’est lors de ce Millau imposé comme le meilleur d’entre nous, de loin.
Encore merci à JC pour son accueil.
Conclusion, il faut se bouger et participer aux manifestations.
Christophe alias cyclologique
Dernière édition par cyclologique le Lun 12 Oct 2009, 08:14, édité 1 fois
sprint Pousseur Subsonique
Trott : ...OUI...( au pluriel..).. Localisation : Sur le board..Un pied dessus...Et alternativement...Ou l'inverse... Date d'inscription : 01/07/2009
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Dim 11 Oct 2009, 19:21
:thumright: :thumright: Et bien à tous, Chapeau bas... Lire vos exploits m'en rend las Moi qui ai, du coup fait du "gras" De ne pouvoir ce jour etre là Suivre ainsi toutes vos proses De les lire et relire Finalement me reposent Et ravivent mon ire De n'avoir été là :thumright:
Dr Dew Grand Maître Pousseur
Trott : LaMa - Mibo racek - Kickbike race - mibo tiny Age : 52 Localisation : Meyzieu (69) Date d'inscription : 24/11/2008
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 13 Oct 2009, 08:23
Trott : Lama Cruiser - Kickbike Cross Max V-brake & Sport Classic - Kostka Racer / date d'inscription sur le forum 20/09/2005 (cairn.) Age : 56 Localisation : Saint Pol de Léon Date d'inscription : 17/09/2007
Sujet: Re: 100 km de Millau 2009 - 26 septembre Mar 20 Oct 2009, 18:39