Voyage en Allemagne (été 2022).

Hallo   passionnés de la tretroller !

Avant cela j'avais imaginé partir faire du gravel en Norvège, dont une randonnée (en tott') qui descend jusqu'en bas d'un fjord.Mais même si je reste plus ou moins au sud de la Norvège, ça reste loin en train.

J'ai alors chercher des parcours gravel en Allemagne.Pas trouvé grand chose,et pour cause: il y a plein de pistes cyclables dans le pays (radweg), dont de long itinéraires balisés (fernradwege).En partie bitumées, sinon en graviers et des sentier forestiers.
Attention, piste cyclable n'est pas égal à voie verte, c'est à dire avec une D+ faible.

Je suis donc,en prè-plannification d'une sortie sur les pistes cyclables allemandes.

I- De Donauworth à Kelheim (115 Km). 
Par la piste cyclable du Danube.
En chemin, une visite du musée Audi à Ingolstadt, visite du monastère bénédictin de Welentburg, photos des gorges du Danube à Kelheim (il y en a d'autres sur son parcours).

II-De Kelheim à Nuremberg à Bamberg (211 Km).
Le long du canal Ludwig-Main-Danube.

Trois pistes cyclables à emprunter, celle de l'Altmuhtal (47 Km), puis celle des cinq rivières (83 Km) et enfin celle de Regnitz.

III-Bamberg à Stockheim (84 Km).
Liaison par pistes cyclables,à la fôret de Thuringe, dont 73 Km sont asphaltées.
En calculant mon itinéraire sur "radtourenplaner", en sélectionnant une option, il me donne ...quelques sueurs froides au niveau des quadriceps.
71 Km avec un peu plus de 1200 m de D+   
Pour ceux qui comme moi ont pris espagnol en LV2, "rad" veux dire vélo.

IV-La fôret de Thuringe (180 Km).
C'est le but ultime du voyage, avec le sentier Rennsteig à vélo.
La totalité représente 195 Km (avec 75 Km de bitume) et 2623 m de D+.
Les deux extrémités sont Blankenstein et Eisenach,en orientation Est-Ouest.
Comme il y a d'autres pistes cyclables dans la fôret, je pourrais moduler mon parcours par rapport au sentier de crêtes.

Voyage: en train.
Hébergements: en dur et en tente.
Bagages: en sacoches.
Durée :en visagée   de 8/9 jours (avec visites).
Longueur : environ 600 Km, soit 75 Km/j.

A+

Les liens que j'ai enregistrés :

https://www.bamberg.info/wege/die_main-coburg-tour-1166/



https://www.ludwig-donau-main-kanal.de/radtour/



https://www.radfahren.de/reise/d-routen-12-radfernwege-deutschland/


https://de.zxc.wiki/wiki/Liste_der_Radfernwege_in_Deutschland


https://www.europebybike.info/lallemagne-a-velo/

 Gillou,

Beau projet effetivement.
Tu maitrises la langue ?
Hotel ou camping?

:salut:Gibus,

un peu triste le forum.

Anglais en Langue Vivante 1 et Espagnol en LV2 

Mais, je connais le minimum vitale, dont gare et saucisse au curry 

Camping et "yougenteherbergeux".

Sympa ton projet.

Comme je bloque une semaine, et qu'il faudra me remplacer au boulot, ce projet est tributaire de la météo: la fameuse fenêtre météo qui faisait  sourire notre   aventurier Bernard !

Peut être faudra t il que j'établisse à l'arrache, aux dernières informations météorologique, à J -14 ou J-7, un plan B , qui sera un plan S , comme "sud".En Espagne https://www.velorizons.com/voyage-velo-route-cyclo/europe/espagne/CR29-gravel-piste-pyrenees-espagne.html , en Andalousie https://www.villanovo.fr/magazine/ou-faire-du-vtt-en-andalousie .
Pas de quoi, faire la tronche.

A+

ça y est tout est près, départ samedi prochain.

Installation au camping de Stuttgart samedi en fin d'après-midi.Je voulais dormir en tonneau, mais les d'hébergements insolites sont toujours complets si on ne réserve pas plusieurs mois à l'avance.
Cependant, je suis satisfais, car avec les mesures Covid, les dortoirs en hostel, ne se loue plus au lit mais entièrement à celui qui réserve, soit un coût de 75 à 83 euros par nuit.

Un peu de tourisme le lendemain avec les visite du musée Mercedes et du jardin botanique et zoologique Wilhelma.

Lundi 06 juin, j'attaque la cyclo-rando-camping.Après 2 h de train, je suis à Donauworth, le long du Danube.Donau = Danube, pour ceux qui, comme moi, on fait Espanol en LV2.   .
La première étape me conduis à Vohburg, après 75 Km sur la Donauradweg, c.a.d, la piste cyclable du Danube, pour les LV2.
Ville très célèbre...pour son rest 'n stop for canoers and cyclists (je sais c'est en Anglais, c'est Google maps).C'est une aire de camping gratuite.
En passant par Ingolstat, on peut visiter le musée Audi, mais il sera trop tard lors de mon passage.
Mercedes,Porsche,Audi...Ok, mais je roule en Peugeot, alors je ne vais pas en faire toute une choucroute, si je ne visite pas tous les musées pour bagnoles.

La deuxième étape, suis le Danube jusqu'à ces gorges située entre Weltenburg et Kelheim.Une petite visite en bâteau est prévue, et peut être celle du monastère bénédictin.
A Kelheim, ma route quitte le Danube, pour longer le canal Ludwig, sur la piste cyclable de l'Altmuhltal, jusqu'au camping Ottmaring.
Le compteur devrait indiquer dans les 70/80 kilomètres.

Mercredi 8 juin, pour cette troisième étape j'atteindrais Nuremberg.
Je longe toujours le canal, mais je passerais de la piste cyclable de l'Althmutal à la piste cyclable des 5 rivières.
Une petite visite panoramique du centre historique de la ville, puis je m'installe au camping Knaus Park au sud de Nuremberg.85 Km maxi prévus.

Quatrième étape, et fin du canal Ludwig reliant le Danube au Main.Le canal abouti à Bamberg.
Même programme de visite que la veille, soit le centre historique de Bamberg.
Nuit au camping Insel.

A partir de là, j'ai modifié mon projet, jugeant la forêt de Thurringe, éloignée et trop montagneuse.
Je l'ai remplacé par la Suisse Franconienne, et le massif du Fichtelgebirge.
Suisse et massif, c'est vrai ça ne fait pas très plat, en même temps je n'ai jamais dis que j'étais un mec très logique   .

Donc, vendredi 11 juin, après une descente en train jusqu'à Forcheim, j'attaque la Suisse, globalement dans le sens de la descente.La piste de la Suisse Franconienne puis la piste cyclable de GoBweinstein,me coduiront jusqu'à une 15aines de kilomètres de Pegnitz.
En chemin, les villes de GoBweinstein et Pottenstein offre des vus sympas avec leurs éperons rocheux.
Peut être une visite de la grotte du Diable (Teufelshole).
La nuit se fera au camping de Betzenstein.
Vous avez aussi remarqué, comme moi, qui avons fait Espanol, qu'il y a beaucoup de "Stein" dans le coin.ça veux dire : Pierre.Il n'y a que moi que ça étonne !

La dernière étape du voyage,mélange train + grande allée forestière + piste cyclable + train.
Visite du labyrinthe de rochers à pieds (échelles...),et un site panoramique.
A trotte,ce sera 2 X 15 Km entre le camping et la gare de Pegnitz, 36 Km de sentier forestier, puis 24 Km sur la piste cyclable de Steinachtal jusqu'à Bayreuth.
La le compteur devrait titiller les 90 bornes.

Retour à Paris, le lendemain avec une correspondance à Frankfurt de 6 h.
Visite du quartier historique et du quartier des gratte-ciels.

Je n'ai plus cas, apprendre quelques mots d'allemand avant d'y aller.
Viel gluck , und gute reisel !
bonne chance et bon voyage!
Harrap's guide de conversation Français-Allemand.

 Gillou,
Comment vas-tu, Wie gehst du?

J'ai pris ton post en cours et je vois que tu es déjà parti.

Tu as de quoi visité à ce que je vois.
Alors bonne route et bonnes visites

Aufwierdersehn / adiós pour les LV1 

 à tous!

En réparant une crevaison arrière, je vois que le pneu est usé: on vois la lumière au travers de divers trous.
Par précaution , j'embarque les bandes anti-crevaison Zefal.

Départ de mon domicile à trotte.Ascenseur à la gare, RER E jusqu'à Rosa parks. Là , le train est à niveau du quai et il y a des rampes pour accéder au niveau de la rue.

La piste cyclable mène à la gare de l'Est, en 3 kilomètres.
Pour être près plus vite, je demande à un agent SNCF, où le train pour Stuttgart part habituellement. 
C'est de la voie 25.Les sacoches sont installées l'une sur l'autre attachées au trolley, une sangle et deux sandow arrime la tente,le trépied,le tapis en mousse.Le sac de couchage est attaché au dessus (il ne tient pas trop d'ailleurs).La trott' est démontée, et le tout(avec les roues) est porté à bout de bras dans une housse vélo.

Assez galère, au point que , vers la fin je fais deux voyages, une pour le trolley, l'autre pour la trott'.

J'aide une jeune cycliste de route, à trouver une place, car elle ne veux pas quitter son vélo carbone.
Elle me dit que contrairement à moi, elle tient à son vélo.Elle m'a vu porter la trott' à l'arrache.

Arrivée à Stuttgart à 17h32, je prend mon temps pour tout remonter et installer, soit 18 h.
J'ai regardé le plan sur Google maps, pour rejoindre le camping, mais je n'ai rien imprimé.
Remarque: je ne possède pas de smartphone,ou il est chez moi dan


Il n'y a que 5 Km entre la gare Hbf et le camping.Mais c'est sans compter sur mon talent de tourner en rond, en carré ...Donc arrivée à 19h34 .

La tente, au hasard, à bien été installé, c'est à dire à l'abris des projecteurs du centre hippique derrière le mur du camping.Par contre , une voie d'accélération, sur la voie rapide , pourtant séparé de la Neckar (affluent du Rhin), est trop bruyante pour dormir.Les bavarois sont très fans des motorisations thermiques avec échappements sonores et boites de vitesses robotisées...

Disons 1h/1h30 de sommeil, pour cette nuit et la même chose pour la prochaine.

 Guten abend Gillou

Merci pour ses bonnes nouvelles.
Tu est sur la bonne voie, c'est le principale.
En espérant que tu dormes un peu plus. Si ce n'est pas le cas tu peux nous envoyer des photos de ta  .

Gute Nacht

Dimanche 05 juin (tourisme à Stuttgart).

D'après les prévisions météorologiques avant le départ, il devait y avoir un orage avant que j'arrive à Stuttgart, puis à mon arrivée, et enfin le soir...rien.

Le lendemain,dimanche, une petite pluie fine ne me réveille pas car je suis déjà réveillé, mais ça sent l'orage et le ciel chargé dehors le confirme.Je suis un peu fatigué, alors je ne réagit qu'au premier coup de tonnerre.Dans les sacoches tout est emballé dans un sac à gravats donc imperméable, le sac de couchage,le carnet de route et quelques affaires sont mis dans un sac souple étanche, au dessus du matelas gonflant.

je peux donc aller prendre mon petit-déjeuner dans le bloc lessive-vaisselle, à l'abri de l'orage.La table et les chaises en métal, ainsi que le parasol me semble pas trop orageux-compatible.
Il y a une table haute qui me convient.

Le programme touristique de la journée, c'est le Mercédes-Benz muséum, et le parc ornithologique et zoologique Wilhelma.
Je connais le chemin jusqu'au musée, car hier j'y suis passé par erreur.J'avais même demandé le chemin pour le camping à un taxi, alors que ils ne connaissent plus rien, car ils se dirigent au gps.

Entré au musée à 11 h, j'en sort 2 h plus tard.J'ai bien fais de ne pas y aller plus tard, car il y a une longue file d'attente, peut être bien d'une heure.
Je n'avais pas réfléchis , mais plus il y a de monde, plus c'est difficile de prendre des photos des véhicules.En fait, ça c'est bien passé, avec près de 100 photos prises.

Arrivé à Wilhelma, je dois faire demi-tour car il n'accepte pas la CB.Heureusement que j'ai pris la trott'.Au camping, j'en profite pour refaire les niveaux de boisson.

Peu de photos d'animaux, à cause des grillages très visibles, mais l'espace aquarium est sympa ainsi que les serres.Vu la teinte du ciel, je reste dans les parages de l'espace aquarium, pour m'y réfugier pendant l'orage qui arrive.

Ce n'était pas la fenêtre météo choisi à l'origine de ce voyage, pourtant ce sera la meilleur.
Les orages je les prends maintenant et pas pendant la randonnée et encore moins en bivouac.
Content aussi, d'éviter des 30 °C dans une grande ville.

En entrant dans le parc de Wilhelma, je débute mon régime bavarois.J'ai la dalle, alors à peine entré, je vais dans la cafétéria me taper une currywurst avec son morceau de pain un peu rassis, et un cheese-cake comme dessert.Plus une seule goutte de sauce curry dans l'assiette.Je veux éviter d'avoir une double fatigue, de sommeil et alimentaire.

C'est seulement après 19 h, que je me lance à la recherche d'une carte MIT, pour téléphoner en France, car je n'ai aucun réseau.Les tabacs ferment à 19 heure.
J'emprunte donc le smartphone d'un campeur à vélo pour appeler mon correspondant à terre (ma mère).Je ne retrouverais le réseau qu'en rallumant mon portable à Nuremberg, jeudi.

Pas mal mitraillé aujourd'hui : 185 photos sur la carte.

Honte a moi, je ne suis pas venu sur ce forum depuis de longs mois
Hello Gillou…et es autres aussi
 je te souhaite un bon voyage. C’est toujours un grand plaisir de te lire. 
 
De mon cote, si Tout va bien Je serais en Suisse Bientôt, puis en Allemagne sur tes traces pendant plusieurs jours.
Je te souhaite de prendre du plaisir… et de belles photos

Hello Frédéric  

En Suisse et en Allemagne...tu vas te régaler

Bon alors je balance la sauce .

Lundi 06 juin (Donauworth à Ingolstad).

Départ du camping, en ayant pas plus dormi que la veille.
Il y a déjà du dénivelé dans la ville.
J'essaie d'être à l'heure pour le train, au cas où il faut démonter le cycle.
Mais heureusement, car j'étais un peu juste, les vélos ne doivent pas être démonté, mieux on laisse les sacoches dessus.
Ce n'est pas cool pour autant, car c'est un grand week-end avec le lundi de Pâques, donc tout le monde est parti.

Les trains qui acceptent les vélos tout montés, sont les RE et SE, mais pas les trains rapides comme les ICE.
Ces espaces vélos, sont des zones avec strapontins, où les voyageurs avec des grosses valises, des landaus et des poussettes, vont. Voire certains sans ça aussi.Ces espaces acceptent 6 à 8 vélos, il faut cependant qu'ils ne débordent pas dans le carré hachuré.Il y en a bien 3 à 4 par train, donc ça peut le faire, mais pendant les grandes vacances, je pense que certains restent sur le quai.

Mon itinéraire comprend deux trains,où il ne faut pas démonter les cyclos.

A l'arrivé, un ascenseur permet de descendre du quai.Par contre l'autre ascenseur pour la sortie est en panne, ce qui oblige à prendre les escaliers.Et là avec la trott' chargée , c'est la limite raisonnable.

N'ayant pas pris de petit-déj' ce matin, je me fais un brunch à la cafétéria de la gare de Donauworth.
Un bretzel recouvert de fromage rappée, et une saucisse pimentée sous plastique, mais pas de MIT card.

Je fais quelques photos de la ville, et regonfle un peu le pneu arrière, pour décoller à plus de midi (10 h prévu).Mais je suis confiant, quant à ma vitesse de progression.

La piste cyclable du Danube ne suis pas toujours le cours d'eau, et c'est tant mieux.
En effet, au beau Danube bleu,  j'opterai pour le moche Danube marron.Le cours d'eau, les bords et le paysage sont des plus quelconque,  avec très  peu d'intérêt.

Sur la levée du Danube, je suis en plein cagnard , sur du graviers blancs qui ralentissent ma progression et se dérobent sous la semelle de mes trails.
Les panneaux ,pour les navires, indiquent le kilométrage restant jusqu'à l'embouchure du fleuve, me démoralisent, car ils sont installés tous les 200 m.
Le seul avantage , est de savoir après 200 m, si on est dans la bonne direction.Sauf que en regardant le fleuve, on perçoit le fort courant, donc comme on sait que la source est en Allemagne...

Comme mon programme l'exige , je stoppe toutes les heures voire toutes les 50 minutes.Alors, je m'allonge dans l'herbe, ce qui provoque l'arrêt des autres cyclistes pour savoir si ça va!
Pour moi, ça va.Sauf que le dernier à me le demander, me propose du sucre.Je me dis alors que ça ne va pas peut être autant que ça.Je prend donc mon courage à deux mains.Je décharge le porte-bagage et je plonge chercher dans la sacoche un gel de figues.

En fait, j'ai du mal à rester debout, l'impression imminente que je vais avoir  un malaise, ce qui m'oblige à remonter sur la trott'.

Il est dèjà 20 h, lorsque j'arrive à Ingolstad, à 25 km du point d'arrivé prévu.
Sur tous les gens questionné, personne ne sait où se trouve le camping.
Voyant une AJ, je décide de tenter le coup.La réception est ouverte, mais tout est complet.
Le réceptionniste est sympa.Il appelle le camping, mais pas de réponse.Il va alors me conseiller sur des lieux de bivouac.D'ailleurs , selon lui, le camping n'est pas un bon choix car très cher.
"Si tu vas ,là tu dira que l'AJ était complète, et il ne te dirons rien".Puis un autre lieu, sur la rive opposée du Danube, près du pont autoroutier.
Il m'indique en plus, que demain matin,je peux reprendre ma route de ce coté du Danube, plus jolie que le balisage de l'autre rive.

Je choisi, un bord herbeux du Danube, entouré d'arbres, donc discret, pour ce bivouac à l'arrache.
Sans savoir, que cela fait parti d'un terrain militaire.Je n'ai pas regarder le panneau, assez discret,noir sur fond blanc.
Je ne verrais le militaire que demain matin vers 9 h en quittant mon bivouac.

Pas d'orties, mais des moustiques.Repas dans la tente avec un muesli aux fruits rouges.

Données compteur : 77.5 Km (dont 7 km à Stuttgart); 7h38 ;10.14 km/h de moyenne ;32 Km/h maxi

La tente s'est prise deux grosses douches ce matin, mais l'étanchéité des coutures grâce au sealant a bien assuré.Rien ne touchait la toile, non plus.
J'étais réfugié sur mon matelas, en chien de fusil.

Au réveil, avec le carré de microfibre (20 X 20) et la casserole j'écope la tente.Comme il pleut encore, la casserole me servira aussi d'urinoir, rincer ensuite avec l'eau de pluie.Faut juste que je fasse attention de ne pas la renverser dans la tente.

Tout est replié mouillé, la tente, le matelas en mousse,le matelas gonflable,la housse vélo.
Je repars du bivouac à 9 h, un peu après l'heure "légale".Et c'est là que je vois arriver, le militaire.
Il m'accompagne pour me montrer le panneau, où il y a (ya) écrit "millitari" dans la phrase.
"Ok, d'accord!","j'avais pas regarder".Et puis c'est tout,il repart.

Un kilomètre plus loin, je prends mon petit-déjeuner devant un grand champs de coquelicots.
Quand,je repars, il pluviote et le ciel est couvert, je ne vais donc pas souffrir du soleil aujourd'hui.
Il y aura bientôt une éclairci dans la journée.

En chemin, je vois que je cumule déjà 25 Km de retard sur mon planning.Sur le coup , je crois pouvoir le rattraper sur plusieurs jours.Mais ce n'est pas possible car j'ai mal calculer la vitesse moyenne.Je me suis basé sur ma vitesse sur du bitume, soit 12.5 Km/h.Alors que j'évolue sur du gravier, donc autour de 10 Km/h.Je suis trop fatigué pour faire des étapes de 8/10 h de kicks par jour.Je vais donc prendre de plus en plus de retard.
J'essaie , néanmoins d'aller le plus loin possible dans mes étapes.

J'arrive vers un peu plus de 17 h à Weltenburg, je me dis que c'est trop tard pour la visite de l'abbaye et pour la croisière dans les gorges du Danube.Et bien non, pour les deux.
En plus, j'ai le droit à un faux plat descendant pour arriver à l'abbaye.

La visite de l'église est gratuite, mais les photos y sont interdites?J'achète donc 5 cartes postales dans la boutique, pour 2 euros.Pourquoi, alors ne pas faire payer, un droit de photographier.
Le billet aller pour Kelheim avec le cycle coute 11 euros.Je crois que l'excursion aller ou aller/retour se fait de Kelheim et l'aller simple de Weltenburg.
J'ai trouvé que le bâteau va un peu trop vite pour apprécier le site.

En descendant du bâteau , je demande où se trouve le canal.En passant devant une station service ,je fais quelques courses consommées sur place.Je re-demande le Ludwig kanal,mais personne ne semble le connaitre.D'ailleurs, moi même , de retour, je ne saurais dire où il est !

La direction est le radweg de l'Altmuhltal (vallée de la rivière Altmuhl). L'itinéraire est très prisé, il y a donc pas mal de vélos, qui me servent de balises.Je vois des vélos qui déboulent en sens inverse, sur ma droite: je dois tourner à gauche.Je ne vois plus de vélo depuis 5/10 minutes : je rebrousse chemin, car je me suis égaré.Bien sur, il peut toujours y avoir un vélo qui ne roule pas sur cet itinéraire.

Le parcours est sympa et bucolique, avec un joli cours d'eau bordé de rochers, falaises.
Petit arrêt gouter avec yahourt à boire et smoothie kiwi-   -    .

Vers 20 heure, je passe devant des caravanes installées dans un champs.Je demande à un gars, où est la réception du camping, il me dit d'aller au restaurant à 50 m.

J'entre donc dans le restaurant du Landgasthof Kasthof pour demander si de peux téléphoner en France en donnant 2 euros, et si il y a une possibilité de camper.

La réceptionniste et serveuse, est le cliché de la bavaroise en costume traditionnel rose et blanc, bien en chair et un peu aguicheuse, c'est rigolo!
Elle va faire part de mes requêtes  à la patronne.Pour le camping, c'est bon, je peux aussi téléphoner en France (Frankreich).Après mon coup de fil, elle me dit de ne pas me sentir obliger de consommer au restaurant, que je peux juste lui payer 2 euros comme j'ai convenue.
Cependant, je me dit qu'un repas chaud au restaurant est une opportunité très pertinente.

Je m'installe donc à table et commande , à la serveuse, une currywurst avec pom-frit et des apfels je sais pas quoi (en fait des beignets de pommes frits). Le touriste allemand qui est venu discuter avec moi, me dit que la currywurst est ici très bonne, et comme boisson demande à la serveuse de me donner un cassis pétillant, car il n'y a que du vin et de la bierre, pas d'apfelwein.

C'est une currywurst et demie, et trois fois la dose de frittes que je peux manger qui met servi.J'ai réussi à finir la saucisse et demie, 1/3 de frittes, tous les beignets de pommes et mes 33 cl voir 50 cl de boisson.
Lorsqu'on me donne la note, je suis surpris.Avec le camping à 10 euros, elle s'élève à 22 euros.Du coup je laisse 3 euros de pourboire à la serveuse.

-Je m'appelle Youlia (Julia)
-Ich "aille seu" Gilles
-Djilles
-non,Gilles
-Ah Gilles, c'est beau!
-C'est celte.

Compteur : 54 Km à 10.19 Km/h de moyenne.

Correction: les vélos ,en face de moi, tournent à droite, moi je tourne à gauche .

Gillou,  la tente, le matelas en mousse,le matelas gonflable,la housse vélo. ont t'ils eu le temps de sécher ?

Partiellement car étalés au vent pendant une pose encas.

Mais, dans une tente mouillé, sur un matelas mouillé, je n'ai jamais eu de problème d'humidité dans mon sac de couchage.

Maintenant, le matelas est mouillé-humide pas trempé-éponge.

Merci pour tes notes c'est toujours un plaisir de te lire et de voyager avec toi.

Merci Julien.

Mercredi 08 juin (57 Km ; 9.50 Km/h ).

Je me suis endormi l'esprit libéré, car j'ai réglé la solution pour mon programme de randonnée.
Pas besoin, de tout modifier,j'annule juste l'étape Nuremberg-Bamberg (70 Km environ) et je retombe sur mon pied.

Par suite, la distance journalière passe à 60 bornes par jour, soit grosso merdo 6 heures à 10 Km/h de moyenne.
Parfois au cours de la journée, le compteur indique 8,7 Km/h de moyenne.

Ce matin, j'ai un super moral, car bien mangé, bien dormis, et bien lavé,Je décide de na pas partir trop tôt (c'est à dire pas avant 10 heure).En m'habillant, je vois une tique accrochée (sinon ça n'a aucun intérêt) en haut de ma cuisse.Je vais voir la proprio du camping.Je lui dit un truc en anglais et baisse mon pantalon.Qu'a t elle pensé l'espace de quelques secondes avant de voir la petite bête (la tique!) ?
Elle revient avec un démonte-tique et un flacon de désinfectant.
Lorsque avant cela, dans la tente, j'ai essayé de l'ôter, la tique s'est enfoncer un peu plus.
Là, après lui avoir envoyé du désinfectant dans la tronche,je l'attrape avec le mini-lasso, la dévisse, et la laisse partir au sol.Un petit coup de désinfectant, puis on verra plus tard.

Je suis le dernier cyclo à partir vers 11 h (super moral, donc).
Il fait super beau.La piste passe juste sous le camping.

De temps, je tâte le pneu arrière, pour vérifier qu'il n'y a pas de crevaison.Et là je le vois clairement dégonflé.
Le trou est proche d'une autre rustine.La nouvelle rustine déborde sur l'ancienne, je ne sais pas trop quoi en penser.J'en profite pour couper et installer une bande anti-crevaison, suivant les préconisations , couper le bord en arrondi et laisser quelques centimètres entre les deux extrémités.

Environ 6 Km plus loin, le pneu est re-dégonflé.La chambre à air est donc ressortie mais la fuite n'est pas localisable: crevaison lente.Je décide (pourquoi ?) de ne pas installer la nouvelle chambre à air au fond de la sacoche, mais de regonfler tous les 6 Km.

Au pif je dirais que je gonfle à - de 2 bars et qu'il se dégonfle à - de 1 bar.D'habitude le pneu 18 X 1,75 pouce reçois entre 3 et 4 bars.La glisse, dans le gravier, est donc laborieuse.

Un petit arrêt en journée à Beilngries, pour manger une glace citron, menthe et cassis.
Gros regonflage et je reprend la route.

Comme j'ai modifier mes longueurs d'étapes, je n'ai plus de campings répertoriés.
En fin de journée, le ciel se couvre et il pleut.Au loin, sur la voie de service du canal Main-Danube, en gravier, je vois un pont, où je vais regonfler une dernière fois le pneu.Quand j'y arrive, à l'abri sous le pont, je me dis que je peux m'arrêter ici pour y faire mon bivouac.

Par ici, il y a du vent, les cônes en plastique rouge et blanc en témoignent.Plutôt que d'installer la tente à hauteur de canal, je descend en bas de la digue,à coté d'un chemin carrossable lui même à coté d'un champs cultivé.C'est une partie assez plane, bien que un peu en creux, en contre-bas de la digue, où j'installe la tente.
Je voulais aller faire cuire mes pâtes genre noodles sous le pont et les manger assis sur une marche d'escalier, mais avec le vent et la pluie, une fois sous le tente, ça ne me dit plus rien.

Au loin, je vois une grosse lumière.Une voiture,un engin pour le travail des champs ?
Non , c'est juste un immense navire de croisière qui passe sur le canal.

Gillou 

Passe une bonne nuit, avec un peu de chance la cervaison lente ne sera plus qu'un mauvais souvenir .......

Jeudi 09 juin (Nuremberg ; 67.35 Km ; 7 h 36 ; 8.84 Km/h).

Avec le retard accumulé, je vais finir le "Ludwig Kanal" à Nuremberg au lieu de Bamberg.

En regardant la moyenne au compteur, je pense finir l'étape à 15 h.En fait j'arriverai à 18 h.

Le matin et au cours de la journée, j'ai eu un peu de pluie, mais aussi de belles éclaircies, le temps idéal pour prendre des coups de soleil, j'ai donc fais usage de la crème solaire.

Pour le revêtement du radweg, il a eu du gravier blanc, du sable grossier (enc...!) blanchâtre et collant s'il est mouillé,du chemin forestier, et peu de bitume.L'état de surface est étonnamment plat, comme s'il était entretenu (j'étais toujours en position basse).

Je fais des séries de 4 kicks , ce qui n'est pas un signe de grande forme, surtout que je marche souvent.La vitesse instantané est de 9 à 11 Km/h, ce n'est pas folichon.

Sur le chemin, il y a beaucoup de limaces et d'escargots.J'évite les premiers, car limace moi-même, et je m'arrête pour balancer les autres dans l'herbe, dans la direction de leur déplacement.Certains escargots n'ont pas été déplacés car vu trop tard,et trott' lancé à pleine vitesse.

Sur le bord du canal (pas Ludwig, mais le moderne),une douche me donne l'occasion de tester (pour le plaisir ou faire le con, qui peu aussi être un plaisir) la housse de vélo en tant qu'abri de survie.

 Je continu de regonfler le pneu arrière tous les 6 Km, jusqu'à décider à 20 Km de l'arrivé, de prendre mon courage à une main pour puiser au fond de la sacoche la chambre à air neuve et la mettre en place.

Sur ce tronçon, j'ai croisé peu de vélos.Ce n'est pas très beau non plus.Je suis alors la piste cyclable des cinq rivières.

Ce que je pense des pistes cyclables allemandes et bavaroises.C'est un peu un rêve.Excepté 6 km sur routes peu fréquentées, tout ce passe à l'écart de la circulation motorisée.
Soit sur du bitume, du gravier, dans la forêt, sur des trottoirs partagés.Parfois je ne savais plus où j'étais.

A l'arrivé à Nurmenberg, je me trompe de rive, et prend la rive sauvage avec l'autoroute en main droite.
Je sort, après repérage à pieds, sur un accès, en descente, à l'autoroute.Il y a un peu d'espace entre la chaussée et le rail de sécurité, mais a cause des camions je sers bien ma gauche.Il y a juste une 50 aine de mètres avant d'être sur une piste cyclable.

Partout où je demande le chemin pour le camping, je n'obtiens aucune réponse, personne ne connait.Une cycliste sympa, m'indique un camping en dehors de la ville, qui nécessite de traverser plusieurs agglomérations.Connaissant mes capacités d'orientation et pour ne pas m'éloigner de la ville, je ne suis pas cette indication.

Un panneau indique le centre ville, mais j'en profite quand même pour me le faire confirmer par un passant.

Une gastghaus à 400 m.Je tente.Là, au café/bar de l'auberge, autour d'une table ,la mère, la grand-mère et la fille.C'est complet , mais la fille , avec son smartphone, m'indique l'hôtel Kennedy juste à coté, avec des chambres à partir de 38.50 euros.Je prend un bout de papier pour faire un schéma de la route.C'est pas bien compliqué, mais on ne sais jamais.A droite en sortant du jardin ,première à droite, première à gauche, première à droite, puis suivre la Leyher strasse jusqu'au N°52.

Il y a une chambre à 55 euros, ça va pour un plan à l'arrache de dernière minute.
Le gérant/propriétaire me dit que la pizzéria en face fait de très bonnes pizzas.

Pour l'instant, je dois foncer (à vide) au centre historique à 3 / 4 Km de là pour faire quelques photos sur la place.
La séance photo est torchée en 20 minutes.De toutes les façons à 20 heures tout est fermé à la visite.Belle lumière et plus de touristes.

Retour en face de l'hôtel Kennedy, pour commander une pizza salami Klein (piccolo) à la pizzéria  recommandée par le gérant. J'emprunte un portable pour appeler en France car le miens est kaputt (ça les fait toujours marré).

Dans le patio de l'hôtel, je prend mon diner: Pizza salami, yaourt à boire pêche-maracuja et smoothie kiwi- .

Je n'ai pas trop compris si l'hôtel fermait à 22 h 30, alors j'ai regagné ma chambre pas trop tard.

Vendredi 10 juin (La Suisse franconienne ; 44.12 Km ; 5 h 31 ; 8.00 Km/h ; 35.10 Km/h).

Je quitte l'hôtel à 9 h, 30 minutes plus tard je suis à la gare principale.Le train S2 part à 10 h 10 et à 10 h 50 il arrive à Forchheim.

Petite visite de la ville jusqu'à midi et quart, avec quelques photos.

Je trouve facilement la piste cyclable notée FS, pour Fränkische Schweiz.Je suis surpris que Muggendorf ("mou guènne dorfe") ne soit pas plus éloigné.
La météo est comme je l'aime, nuageux avec des éclaircies.Bien que la chaleur soit lourde.
J'asperge mes vêtements de temps en temps pendant la période la plus chaude de la journée , et ils sont secs en 15/20 minutes.
La piste cyclable longe la rivière Wiessent jusqu'à Gossweinstein.
Le déjeuner est pris à l'ombre d'un arbre , assis sur mon matelas en mousse.Un gars pile avec son vélo pour me dire qu'il y a des bancs sur le chemin. C'est sympa, sauf qu'ils son tous en plein soleil.

Dans la journée,j'ai pris un milkshake yaourt à une terrasse de café , mais je ne sais plus où: Forchheim ? Muggendorf ?

C'est clair que je m'arrêterai bien partout, pour manger et boire, mais vu la moyenne, je dois limiter la débauche liquide.

Le début du chemin se déroule à travers champs et prairies, puis il entre dans une vallée sinueuse, pour finir dans une forêt assez dense.Je longe la rivière
ça devient un peu cassant, signe que c'est montagneux, même si l'altitude reste très moyenne.

Arrivé à Muggendorf, c'est la GO radweg qu'il faut suivre.La piste cyclable Gossweinstein qui va jusqu'à Pegnitz.

Visite et photos à Gossweinstein, sauf à l'intérieur de l'église.
En bas de la rue principale en descente, je fais demi-tour pour demander à un chauffeur de bus, le chemin pour Pottenstein.Il m'indique la route.
Un peu plus loin, dans une descente, le bus me dépasse , stoppe 10 m devant et ouvre les portes avant.
-vos freins ne marchent pas très bien
-c'est une grosse descente, c'est dangereux.
-montez, je vous y dépose.
C'est sympa, mais j'ai décliné son offre.

Pottenstein est à 8 km, mais je n'y arriverait pas aujourd'hui.Mon point d'arrivé est lui à 23 Km au camping de Betzenstein.

Je suis la direction de Pottenstein, mais dans la forêt , je me retrouve sur un sentier pédestre ou alors vtt.Grosse pente (10 %) assez cassante.
Il a raison, il faut que je m'occupe à resserrer les patins de freins.Pour cela je dois tout démonter, sacoches comprises.Sinon, ça va prendre trop de temps à le faire à la marche.

En bas de la descente, où j'ai failli une fois de me viander, je débouche sur une route.
Une superbe vue, archi touristique m'accueille : un groupe de maisons avec des pitons rocheux juste derrière.
Je crois être à Pottenstein.En fait je suis à Tuschersfeld , soit à 5.7 Km de Pottenstein (30/35 minutes).
Deux touristes allemands, ou pas , à qui je demande s'il y a un camping proche d'ici, m'indique qu'il y a des caravanes et des tentes à 300 m.

La réception est ouverte , car il n'est pas encore 21 h.Après avoir fais part de mes péripéties, dont ma fin d'étape écourté, le gérant me dit que la ville de Pegnitz est à 15 Km et la gare à 19 Km.Comme le camping prévu était lui aussi à 15 Km, autant rester ici.La gare est en fait à 17 Km, c'est toujours 2 Km de gagnés et 4 en aller/retour.

Petite leçon de prononciation.
En allemand on prononce toutes les lettres.
Exemple: Pegnitz, ne se dit pas "pényiste" mais "pègue nit ste".

En réservant 2 nuits, je vois des briques de lait au chocolat du genre Candy'up, j'en achète 2 de 250 ml.
ça coûte, pour le tout, moins de 25 euros.

Le diner se passe sur une table du bar/café du camping, qui a déjà fermé (21h).Je trouve enfin l'occasion de faire chauffer mes Noodles Banzai, mais je déplie mal les branches du bruleur, et perd un tiers des pâtes (certaines sont restés dans la casserole, d'autres ont été récupérées).
Il y a des familles, mais ce n'est pas trop le cirque, puisqu'au alentours de 23 h, il n'y a plus de bruit.

Premières photo pour égayer le post.

I-Etape touristique à Stuttgart du dimanche 05 juin.
I-1-Le musée Mercédes, avec les deux modèles que je préfére (bleu et verte):

Un concept automobile:
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La 300 S cabriolet A, 150 Chevaux, 175 Km/h, 1951-1955:
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Les ascenseurs du musée:
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I-2-Le parc Wilhelma.

Les serres:
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Un rapace au 88 mm, dans la nature il faudrait au moins du 1000 mm et à l'affût:
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Lui, par contre, semblait vouloir poser :
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Samedi 11 juin (Felsenlabyrinth ; 57,8 Km ; 7 h 13 ; 8,00 Km/h ; 42,56 Km/h maxi).

  Je pars très tôt, à 7 h 12, mais après 1 Km, je m'aperçois que j'ai oublié de prendre l' accumulateur de rechange de appareil photo.Prochain départ à 7 h 24.
Je fais des repérages de temps pour le même trajet de demain.10 minutes jusqu'à la falaise en coin, 20 minutes pour le camping et 30/35 minutes pour atteindre Pottenstein.
je fais quelques photos en chemin.

A Pottenstein, j'achète mon petit déjeuner dans une boulangerie, que je consomme à 20 m, devant une fontaine.Il est aux alentours de 8 h, et pas de touristes autour.
Une pâtisserie, 500 ml de lait à la fraise, et un berlingot de jus de fruit.
Comme souvent dans les villages, il n'y a pas de supermarché.

Pas beaucoup de circulation sur la grande route 470 jusqu'à Pottenstein,dans un virage, cachée par de hautes herbes et un rail de sécurité,je repère pour demain une piste cyclable en béton.Ensuite il y a une piste cyclable qui longe la 470.Et toujours de la dénivelé.Mais que du bitume.

Je prend le train à plus de 11 h à Pegnitz pour descendre à Marktrewitz.Pour aller au labyrinthe, il faut gagner Badalexandersbad (mauvais Alexandre mauvais!) .Dans un magasin de mobilier de jardin, je demande le chemin pour le Felsenlabyrith.Le gars ne connait pas.Je suis surpris, car je crois le site touristique.Alors je suspecte ma prononciation.
Je lui dis alors "caniche ?" en prenant une page du bloc note et le stylo.
Pourquoi "caniche ?" ? Beh en fait il a une coupe de cheveux qui me fais penser à ce chien.
Non, je déconne avec les LV2 spanishOphone.
Kann ich = puis-je.
de toutes les façons, avec ma prononciation, lui même n'a rien compris.Mais le plus important, est qu'il comprenne ce que je vais écrire.

Il prend le carré de feuille et va regarder dans le bureau sur son ordinateur.
Pour me donner, quelques minutes après, toutes les informations.
Bien sur je ne suis pas à Badalexandersbad!
Mais le chemin est facile : c'est tout droit.

Après la rue qui porte le nom du village où on arrive en allant tout droit, c'est le retour au chemin caillouteux, en en monté .Après la monté, une route redescend vers le village de Kleinwendern (qui signifie petite randonnée).Dans un virage, un groupe de 10 gars, ont organisé leur beergarten, sur une table de pic-nique .Un français !Il me propose une bière, mais je leur répond que j'ai déjà du mal sans.L'un deux, qui a dus prendre français en LV2, me détaille la route à suivre .Remonter la colline en face en Passant devant le champs des vaches, puis suivre le sentier 6, qui contourne la colline, pour enfin voir le panneau indiquant l'entrée du Felsenlabyrinth.

Devant les vaches, c'est un chemin avec des dalles du genre allée de jardin, puis ensuite c'est le retour au chemin caillouteux.Le tout est en monté, donc je marche.
Je regarde au dessus et devant le chemin,et j'aperçois les plus hauts arbres.Donc , je me dis c'est le sommet de la colline.Et bien, au virage, ou à chaque fois que j'atteins ce supposé sommet,d'autres arbres placés plus en altitude apparaissent.

Les cailloux deviennent de plus en plus gros et de plus en plus nombreux.C'est un signe que je ne suis plus très loin.Et bien non!
je finis enfin par arriver au labyrinthe, à 4 Km du magasin.

Des touristes assis à des tables de pique-nique, pensent que je me fous d'eux, lorsque je leur demande où se trouve l'entrée du labyrinthe, car nous sommes au sommet du labyrinthe et pour arriver là, il faut passer par l'entrée.

Je laisse alors la trott' ici, sans l'attacher.Le risque de croiser un fou-con ou un con-fou est extrêmement faible.Car il faut qu'il possède cette double compétence, pour voler ma trott' dans de telles conditions.

Comme me l'a indiqué le gars toute à l'heure, il faut suivre les flèches rouges pour descendre et bleues pour monter.

Je trouvais rigolo l'idée que la personne à la caisse me vois sortir, puis directement passer à la caisse pour acheter un billet d'entrée pour le site.Mais un élément décisif allait différer cet effet comique qui n'amuse que moi.
La présence d'une cafétéria juste à la sortie et de l'entrée.
Tous ces cailloux m'ont donné faim.

Je prends donc un bretzel au fromage façon sandwich, une tarte aux fruits genre crumble et une glace à trois parfums entre deux gaufrettes (très bof).

je passe à la caisse, après avoir raconté mes aventures à la dame, qui me donne mon billet d'accès à 6 euros.Un peu frustré quand même, de ne pas avoir entendu une phrase du genre : je vous félicite pour votre honnêteté !
J'aurais alors pris un air faussement pudique pour ce compliment, mais en réalité j'aurais kiffé, surtout après les efforts fournis pour arriver là.Mais bon en Allemagne, ils sont honnêtes, donc ,réaction ordinaire.

Après la sortie du labyrinthe, ça continue à monter dans de petits rochers qui m'oblige parfois à soulever la trott' mais après ce sera pratiquement que de la descente.

Arrivé à Pegnitz, je fini le sandwich-bretzel sur la place.Et j'achète 50 cl de flotte pour le retour. Avec un fond de bidon, ça ira jusqu'au camping à 17 Km de là.

2,20 euros sa bouteille d'eau de 50 cl!
C'était la proposition de la vendeuse du fast-food chinois, "méchante" au possible (badvendeusebad).
Et c'est là, que je me suis rappelé la pensé d'un sage : "tu n'as qu'à traverser la rue pour trouver".
Et bien, de l'autre coté de la place, un autre chinois (lui sympa), dans un autre fast-food chinois, m'en vend une pour un euros dix.

A 22h30, je rentre au camping, content d'avoir modifié le planning de la journée avec 94 Km prèvus (aucun intêret de faire plus).