Donc 5 h sonne à l'église, l'éclairage s'allume, je passe en position assise.
Je finis mes réserves de nourriture, avant d'aller à l'hôtel prendre un petit déj'.
En rejoignant l'hôtel, je passe devant un abris bus, avec un banc qui semble très confortable.
Le restaurant-hôtel est fermé, il n'ouvre qu'à partir de 11 h. Trop tard.
Allons voir dans les autres commerces.Tout est fermé, et semble ne jamais devoir ouvrir.
La boulangerie affiche une ouverture à 8 h, il est déjà l'heure, mais les vitrines à l'intérieur sont vides, pourtant je crois reconnaitre l'odeur du pain, mystère !
Il y a un café, mais il ne ré-ouvre que le 15 mars.Le supermarché Vival à la fin du mois.
La gare se trouve à 1 Km, et elle me renseignera sur les horaires de trains.
La gare est fermée, et elle n'ouvre (avec les guichets) que de 10 h à 12 h le samedi.
Plus tard en attendant le train, un autre voyageur, me dira qu'il n'y a aucune annonce sur le quai, par haut-parleur, et qu'il faut utiliser le téléphone sur le quai.Je pensais que c'était un téléphone d'urgence, mais pas de panique, quand le gars l'utilise, il ne fonctionne pas : ouf !
Si non , maintenant, je retourne chercher la trotte en ville, et je demande à une femme qui accompagne ses enfants à l'école, ou au bus scolaire.
Elle me dit qu'à sa connaissance il n'y a aucun vendeur de vélo à Crozant (à 8 bornes).Donc pas la peine de marcher 2 heures.
Je décide de remonter à Argenton par le train qui passera.
Pas de borne automatique pour acheter un billet, le contrôleur ne passera pas, donc voyage gratos.
En remontant sur le centre ville, je stoppe au vélocyste fermé le lundi, une pompe avec manomètre (qui marche déjà pas ) qui me permet de remettre de la pression et de gagner le carrefour Market pour un petit déj au taquet, dont 4 actimels kiwi-épinard (en solde).
A 12 h 08, je quitte le parking.
Programme du dernier jour: si je veux rentrer à l'hôtel à 19 h, je dois donc faire demi tour à 12 h + (19 - 12)/2 soit 15 h 30 .Je ferais de la route, et le même parcours aller et retour.
Afin d'atteindre Gargilesse l'heure de basculement est dépassé, mais bon, c'est un endroit touristique et charmant sur le tracé du GRP, il est classé dans les plus beaux villages de France:
"Gargilesse-Dampierre ,dans la verdoyante vallée de la Creuse, ce village berrichon tant aimé par George Sand a accueilli nombre de peintres séduits pas la vision romantique de ses maisons aux toitures pentues harmonieusement regroupées autour de l'église romane et du château."
Malheureusement, avec cette lumière c'est plat et terne : bof et pas de photo.
Pour le retour je ne prend pas exactement la même route, parce que ça grimpe .Je suis une grande route mais avec peu de voiture, elle longe la rivière, donc elle ondule gentiment.
Vers 18 h, je ne suis plus qu'à 2 Km d'Argenton, et là je passe devant un grand parking, plein de flaques d'eau.
Une parfaite aire de lavage , de trotte, à l'arrache.
C'est + ou - écolo, car la gomme ayant noirci les jantes, va aller rejoindre la Creuse.
Mine de rien, je passe pas mal de temps (peut être 1 h 30), a nettoyer l'intégralité de ma machine, avec un vieux chiffon à lunettes que je trempe dans les différentes flaques.
Je projetais de diner d'un croque-monsieur, mais par flemme j'ai diner dans la chambre.
Mercredi 11 mars (retour)
J'ai mal au ventre, et ça va me durer une semaine.
Programme de la semaine :
3 fois le premier jour, 2 fois le deuxième, puis une fois le troisième, mal au ventre le reste de la semaine.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
En fait, j'ai un peu la réponse en revenant en train, avec un retard causé par un glissement de terrain.
C'est inondé partout , donc dans ce cas, il faut éviter de boire de l'eau du robinet, ce que j'ai fait à raison d'un litre par jour , plus l'eau dans ma crème Décathlon.Peut être même que j'ai bu de l'eau chaude (mais pas chez Rémy).